Fiche de relations internationales, questions internationales en PREP ENA:Le FMI, bilan, perspectives, réformes
Le FMI, organisation fondée en 1944 à l'occasion de la mise en place de système issu de Bretton-Woods, compte aujourd'hui 182 membres. Il a été créé pour contribuer à la stabilité financière internationale et à l'ouverture des marchés des capitaux. L'article 1er des Statuts du FMI définit 6 buts : promouvoir la coopération monétaire internationale ; faciliter l'expansion et l'accroissement harmonieux du commerce international et contribuer [?] au développement des ressources productives de tous les Etats membres ; promouvoir la stabilité des changes et éviter les dépréciations concurrentielles ; aider à établir un système multilatéral de règlement des transactions courantes ; mettre les ressources du Fonds temporairement à la disposition des Etats membres moyennant des dispositions adéquates ; abréger la durée et réduire l'ampleur des déséquilibres des balances des paiements des Etats membres.
[...] Moatti, sous une forme atténuée. Cette position ne fait bien sûr pas l'unanimité, puisque pour certains, les 2 fonctions d'agent de financement de court terme et d'aide au développement à travers les programmes d'ajustement structurel sont complémentaires. Selon ces auteurs, c'est justement parce que le FMI est un bailleur de capitaux que son intervention, au titre de la mise en place de programmes d'austérité, peut avoir lieu. Quoi qu'il en soit, le partage des compétences dans ce domaine devra impérativement être clarifié. [...]
[...] La commission Meltzer créée en 1998 à l'initiative du Congrès américain pour réfléchir à une redéfinition du rôle des principales organisations internationales (FMI, Banque Mondiale, Banque des Règlements Internationaux ) est très critique et énonce 4 recommandations pour le FMI : - Ses opérations de financement doivent être limitées au court terme (120 jours) et la lutte contre la pauvreté dévolue aux autres organisations. - Ses financements doivent être réservés à des pays solvables. - Les banques commerciales des pays bénéficiaires doivent respecter des règles prudentielles élémentaires (ratio Cooke notamment), pour lutter contre l'aléa moral. - Le FMI doit suivre et surveiller l'affectation de ses ressources. Réformes mises en place. Le FMI souhaite désormais se focaliser sur la prévention des crises financières, et non sur leur endiguement a posteriori. [...]
[...] Le FMI, organisation fondée en 1944 à l'occasion de la mise en place de système issu de Bretton-Woods, compte aujourd'hui 182 membres. Il a été créé pour contribuer à la stabilité financière internationale et à l'ouverture des marchés des capitaux. L'article 1er des Statuts du FMI définit 6 buts : promouvoir la coopération monétaire internationale ; faciliter l'expansion et l'accroissement harmonieux du commerce international et contribuer [ ] au développement des ressources productives de tous les Etats membres ; promouvoir la stabilité des changes et éviter les dépréciations concurrentielles ; aider à établir un système multilatéral de règlement des transactions courantes ; mettre les ressources du Fonds temporairement à la disposition des Etats membres moyennant des dispositions adéquates ; abréger la durée et réduire l'ampleur des déséquilibres des balances des paiements des Etats membres. [...]
[...] Cela enserre d'ailleurs le FMI dans une sorte de cercle vicieux. Il est en effet contrôlé par les pays occidentaux développés dont la logique politique et stratégique ne correspond pas forcément à celle du FMI. En témoignent, récemment, l'aide importante apportée à la Turquie selon le souhait des Etats-Unis notamment, ou encore les prêts accordés au Nigéria et au Zimbabwe alors même que ces pays ont fait et font une utilisation contestable des sommes accordées. Difficile dans ces conditions pour H. [...]
[...] D'autre part, le rôle de prêteur en dernier ressort doit-il être confié au FMI ? L'expérience acquise par le FMI en la matière, ainsi que la commission Meltzer, plaident en ce sens. Mais cette suggestion est loin de faire l'unanimité, puisque les banques centrales soulignent que les ressources propres du FMI appartiennent en réalité aux Etats-membres (quotes-parts). Aussi les payeurs en dernier ressort sont-ils, in fine, les pays riches et, au premier rang d'entre eux, les Etats-Unis. En outre, l'assistance en dernier ressort mobilise des liquidités que l'on ne peut pas prévoir à l'avance. [...]
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