Fiche de relations internationales, questions internationales en PREP ENA: Les finances de l'ONU
En vertu de l'article 17-2 figurant au chapitre 4 de la Charte des Nations-Unies, « les dépenses de l'organisation sont supportées par les Membres selon la répartition fixée par l'Assemblée générale ».
[...] Il est variable d'une année à l'autre. En 1994, il était de 3,6 milliards de dollars et en 1997 de 1,3 milliards. Au cours la décennie 90, le budget des OPM a eu tendance à s'accroître en raison de la fin de la guerre froide et de la conséquente collégialité qu'elle a facilitée au Conseil de Sécurité, ainsi qu'en raison de la diversification de ces OPM (l'OPM ne se limite plus à l'intervention militaire, mais englobe l'assistance à la transition démocratique cas de la Namibie jusqu'en 1990-, et l'intervention humanitaire - Somalie en 1992 - Le budget des programmes spécifiques : il est exclusivement basé sur les contributions volontaires des Etats et finance des actions ciblées, menées dans le cadre de l'ONU, comme le PNUD, l'UNICEF ou le PAM. [...]
[...] L'article 19 de la Charte prévoit de suspendre le droit de vote à l'Assemblée d'un Etat si le montant de ses arriérés est égal ou supérieur à la contribution due par lui pour les deux années complètes écoulées Cependant, cet article est appliqué avec beaucoup de souplesse et manque donc d'effet dissuasif. En effet, dans la pratique, les Etats ayant dépassé le seuil d'acceptabilité de dette se contentent de rembourser la fraction de leurs arriérés qui les fasse repasser en dessous de ce seuil. De plus, on n'ose pas imaginer le tollé que provoquerait la suspension du vote à l'Assemblée des Etats-Unis, du reste fondateurs et première source financière de l'ONU . [...]
[...] Face à l'impasse financière dans laquelle l'ONU s'est occasionnellement trouvée, et se retrouvera sans doute de nouveau à l'avenir, des propositions de réforme ont été avancées. Certains voient dans l'octroi d'un système de vote pondéré par la contribution financière des Etats une résolution envisageable du problème, quand bien même cette solution viendrait rompre l'idéal de démocratie des Etats que prône l'ONU en son sein. [...]
[...] L'instabilité de son assiette financière prive l'ONU d'avoir les moyens de ses ambitions. Par exemple, la mise en place d'un fonds capable de couvrir les coûts de lancement des OPM permettrait à ces opérations, clefs de voûte de la crédibilité onusienne, d'acquérir la réactivité et l'efficacité dont elles ont manqué jusqu'à présent. Mais cette mise en place a été bloquée pour raison de carences du budget de l'ONU. Les insuffisances financières de l'ONU conditionnent donc clairement les limites de sa marge de manœuvre dans les domaines du maintien de la paix, et aussi du développement socio-économique des peuples. [...]
[...] Des quotas pallier et plafond encadrent ces taux de participation proportionnels. Le degré de participation financière d'un état ne conditionne pas le poids de son vote à l'Assemblée, dans le respect du principe de l'égalité souveraine des Etats. Dans l'échelle décroissante de répartition des contributions obligatoires fixée par l'Assemblée Générale, les Etats-Unis participent à le Japon à l'Allemagne à la France à l'Italie à et le Royaume-Uni à au budget de l'ONU. La Russie contribue à du budget, et la Chine à mais affaiblie par les velléités de certains Etats-contribuables à honorer leurs dettes, L'ONU se trouve régulièrement en situation financière délicate à cause des retards et arriérés de paiement de certains pays membres. [...]
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