Fin du monde bipolaire, remise en cause de l'État, relations internationales, régime de l'URSS, Etats-Unis
A la fin des années 80, le modèle et le système (le système modèle) du mode soviétique se sont effondrés. Le deuxième évènement immédiatement lié au premier a été l'hégémonie provisoire d'un seul modèle : le modèle démocratique libéral occidental et d'une seule puissance : les EU d'Amérique. Très rapidement pourtant, ce phénomène a été contrebalancé par d'autres et notamment par la révélation de la crise de l'État.
[...] parce que le système occidental et juridicisé (pas universel = système D au Maroc . ) et en troisième lieu, la société occidentale est une société égalitariste, individualiste et progressiste. Nous fonctionnons sur un système individualiste (la pire des punitions : prisons alors que sur le reste : sociétés communautaristes). La plupart des sociétés de la planète sont des sociétés castées (car famille particulière . L'égalitarisme est occidental par sur le reste de la planète, ce n'est pas un concept universel (société asiatique castée . [...]
[...] Cette façon de véhiculer les idées, les méthodes occidentales ne viennent pas que du cinéma mais aussi des organisations internationales. Section 3 : La révélation immédiate de la crise de l'État : Immédiatement on a insisté à une renaissance des revendication identitaires partout il a commencé à apparaître des problèmes qu'on avait sous-estimé, donné à des conflits et en toute hypothèse les conflits ont pris une nature nouvelle. Dès que les états se sont trouvés tout seul il se sont confrontés à des problèmes nouveaux. La révélation de la crise de l'état s'est manifestée dans deux dimensions. [...]
[...] Face à cet État de délabrement, les autorités russes au milieu des années 80, ont tenté une politique de restructuration qui s'est avérée trop tardive. Les politiques de réformes trop tardives n'ont pas eut le temps d'être menées à terme puisque le système et même les institutions de l'Union Soviétique commenceront à se délabrer des 1987-1998. Ca s'est passé en trois temps : - celui de l'arrêt des financements extérieurs, tous les pays périphériques soutenus par l'Union Soviétique a vu leur financement s'effondrer ; - le lâchage : l'URSS a progressivement lâché les partenaires-pays de l'Est (satellitaires) : les polonais, les hongrois, les allemands de l'Est, les tchèques, les albanais, les slaves : Une libération de l'autorité russe ; - la dislocation de l'URSS elle-même, d'abord avec les pays baltes, une quinzaine de Républiques fédérées qui sont devenues indépendantes jusqu'à la mort officielle de l'URSS en 91. [...]
[...] Une crise de l'état est la prise de l'aéroport, de la paix . On s'est rendu compte que dans certains pays, la notion de l'état n'avait pas d'importance. Cette incapacité à se prendre en charge était multipliée par un certain nombres de raisons, de facteurs. Du fait d'abord du manque de leur homogénéité sociale. Toutes ces autorités de ces états souffrent d'un déficit de légitimité (du moins avant). Il y a aussi la dépendance économique et financière vis à vis de l'extérieur. Il y a un système de redistribution des impots . [...]
[...] On a deux systèmes qui cohabitent mais ne fonctionnent jamais en même temps, le fonctionnement occidental et le reste. Ces états par ailleurs, ne sont pas en mesure d'exercer la plénitude des pouvoirs publics (assurer l'ordre donc besoin de gendarmes, policiers et si pas d'argent pas d'ordre . Il y a un décalage total. Les prestations matérielles : pas de contribution, pas d'hôpital. Aucune anticipation des problèmes sociaux, à leur gestion. Dans une partie du monde, les règles sont appliquées (occident) et dans l'autre pour faire plaisir à l'occident. [...]
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