Faut-il bombarder l'Iran ?

Thèmes abordés

Bombarder l'Iran, arme atomique, bombardement, installations nucléaires, conséquences

Résumé du document

Les Israéliens le disent haut et fort depuis longtemps. Mais l'Agence internationale pour l'énergie atomique a longtemps tergiversé, laissant presque à l'Iran le bénéfice du doute.
Le député socialiste Jean-Louis Bianco, en a, lui, « la certitude » : le programme nucléaire iranien a des visées militaires. Pire : il pourrait produire sa première bombe atomique entre 2009 et 2010.
C'est l'une des principales conclusions du rapport de la commission des affaires étrangères, dont la mission d'information sur l'Iran a planché pendant un an sur le dossier et recueilli les témoignages de nombreux experts, en Iran et ailleurs.

Extraits

[...] Faut-il bombarder l'Iran ? L'acquisition par l'Iran de l'arme atomique serait lourde de conséquences mais le bombardement de ses installations nucléaires serait une opération complexe et à l'issue non garantie L'acquisition par l'Iran de l'arme atomique serait lourde de conséquences - Iran menace au et fort de rayer Israël de la carte - le basculement nucléaire de l'Iran, succédant à celui d'Israël et du Pakistan, provoquerait une course aux armements nucléaires, notamment dans le monde arabophone et turcophone. - Si l'Iran possède un jour la bombe, plus personne n'osera tenter quoique ce soit contre l'Iran. [...]

[...] Faut-il bombarder l'Iran ? Les Israéliens le disent haut et fort depuis longtemps. Mais l'Agence internationale pour l'énergie atomique a longtemps tergiversé, laissant presque à l'Iran le bénéfice du doute. Le député socialiste Jean-Louis Bianco, en lui, la certitude : le programme nucléaire iranien a des visées militaires. Pire : il pourrait produire sa première bombe atomique entre 2009 et 2010. C'est l'une des principales conclusions du rapport de la commission des affaires étrangères, dont la mission d'information sur l'Iran a planché pendant un an sur le dossier et recueilli les témoignages de nombreux experts, en Iran et ailleurs. [...]

[...] Il y a une incertitude à ce niveau là. - Enfin, il y a une dizaine d'installation en Iran, il faut donc frapper les installations centrales mais s'il existe des installations secrètes alors le programme pourra continuer. De plus, les installations sont enterrées, il faudrait donc frapper avec précision et en profondeur Le bombardement de ses installations nucléaires serait une opération à l'issue non garantie - En cas de bombardement des installations nucléaires, l'explosion provoquerait des retombées nucléaires qui entraineraient la mort immédiate d'un millier d'iraniens des centaines de milliers d'autres seraient atteints de cancers et les pays voisin seraient également touchés. [...]

[...] Le deuxième itinéraire possible passe par la Jordanie, l'Arabie Saoudite et l'Irak, ce qui pose le même problème. Le troisième itinéraire envisageable est de survoler le Nord de la Syrie et l'Irak, mais c'est l'itinéraire le plus long et donc le plus facile à repérer. Les avions devraient donc être équipés des dernières technologies en matière de brouillage de radar et l'Israël à fait l'acquisition de telles technologies récemment auprès de la Russie. - Le problème c'est que pour toucher toutes les installations en même temps, il faudrait une centaine d'avions ce qui augmente le risque de se faire repérer. [...]