Les institutions iraniennes mettent en parallèle un pouvoir civil et un pouvoir religieux, le second contrôlant la conformité du premier à la doctrine religieuse chiite.
Le bicéphalisme se retrouve dans les administrations, l'armée et la police, les mettant en concurrence et parfois en conflit.
Le conseil des gardiens valide les candidatures aux élections, écartant l'opposition réelle du processus démocratique.
L'existence d'une opposition en exil, qualifiée de traitre, justifie les mesures de surveillance envers l'opposition intérieure.
[...] Des progressistes Malgré leur présence au pouvoir dans le passé, impuissants les modérés progressistes (Khatami) se heurtent à la censure des religieux qui les discrédite en rendant les réformes impossibles. Une majorité L'échec notamment social du Président délégitimée Ahmanidejad semble annoncer une alternance en faveur des réformistes, les conservateurs étant montrés du doigt dans cet échec. Mais pourront-ils agir cette fois ? Social Une population jeune 60% de la population n'a pas connu la révolution de 1979, et attends une amélioration de sa situation matérielle et plus de libertés. [...]
[...] L'Afghanistan et le Pakistan sont également des facteurs potentiels de risque pour le pays. Paradoxalement, ces deux derniers pays dans lesquels l'Iran pourrait jouer un rôle décisif de médiateur ou de gendarme en font un allié objectif des Etats-Unis. Une volonté de Outre la volonté de devenir une puissance puissance respectée par l'entrée dans le club des puissances nucléaires, l'Iran a des tentations d'influence en Asie centrale et dans le Causase proche qui en font un concurrent de fait de la Russie, de la Chine, et de la Turquie. [...]
[...] Avec la forte scolarisation féminine, cela amène le pays à correspondre de moins en moins à l'idée Khomeiniste de départ, et entraîne des concessions croissantes sur le chapitre de la morale. Une population variée L'Iran compte plus de 30 groupes ethniques, mais est religieusement unifié par le chiisme. Cependant, la population Bah'ai est l'objet d'une politique d'assimilation forcée depuis la révolution. Un chômage important L'Iran connaît un chômage important, et la population dépend largement des aides sociales. Celles-ci, distribuées par les confréries religieuses, assurent des clientèles au pouvoir et empêchent la révolte pure et simple. [...]
[...] Une économie L'industrie est largement contrôlée par l'état, « socialiste » et ses bénéfices utilisés pour des politiques sociales, au détriment des investissements, d'où des infrastructures en déliquescence et un certain retard technologique. Un secteur informel Les interdits et les pénuries génèrent une fort économie de trafic forte (médicaments, cigarettes, drogues, alcools), en partie contrôlée par des religieux. Un système fiscal Moins d'un contribuable sur 10 paie ses impôts, inefficace qui selon la Charia sont plus ou moins volontaires. International L'hypothèque Les déclarations du président iranien en Ahmanidejad exercice sur Israël mettent le pays en difficulté sur la scène internationale, nuisant à la normalisation de ses relations extérieures. [...]
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