évolution, politique étrangère américaine, multilatéralisme, Soft Power, néo-conservateurs
On pourrait penser qu'après les guerres froides les États-Unis auraient pu intervenir un peu partout dans le monde pour imposer leur volonté, mais ce n'est pas vraiment le cas. On a une superpuissance au-dessus des autres, mais elle n'est pas vraiment interventionniste. Lorsque l'URSS avait disparu plus de raison d'intervenir ailleurs pour endiguer le communisme. Surtout affirmé lorsque Clinton est arrivé au pouvoir en 1993, à cette époque apparait un sentiment isolationniste très fort, le discours à la mode était de dire « qu'il était temps pour les États-Unis de toucher les dividendes de la paix » : ils avaient beaucoup dépensé pour combattre l'URSS et maintenant allait pouvoir utiliser leur ressource pour des problèmes internes. Clinton a alors accordé une priorité à la politique intérieure, pour redresser la politique américaine, il a fermé une centaine de base militaire à l'étranger, il a limité les interventions extérieures. Il a privilégié la stratégie américaine sur le plan économique : importance accordée à l'OMC (organisation mondiale du commerce)…etc. Mais tôt ou tard la superpuissance est obligée de faire usage de sa force pour consolider sa domination.
[...] Ils défendent trois grandes idées : 1. Il faut conforter la puissance américaine, hantise du déclin, donc faire que le XXIème siècle soit le siècle américain en augmentant le budget de la défense. De plus les Etats-Unis doivent prendre leur distance par rapport aux instances multilatérales, notamment l'ONU jugée incompétente, source de dépenses inutiles. Ici assez proche des réalistes Les Etats-Unis doivent profiter de leur hégémonie pour tenter de changer le monde, pour le remodeler à leur image. Donc les Etats-Unis ne méritent leur puissance que s'ils sont prêts à en assumer les responsabilités. [...]
[...] Les Etats-Unis ont tenté de relancer les négociations entre Israéliens et Palestiniens. Les Etats-Unis veulent se rapprocher de ces états, mais par exemple la Palestine voulait adhérer à l'ONU, les Etats-Unis ont annoncé avant vote qu'ils utiliseraient leur véto. La Palestine a alors intégrer l'Unesco, ici les Etats-Unis ont décidé de geler leur financement dans l'Unesco. Le multilatéralisme : Autre priorité d'Obama : le multilatéralisme : l'objectif du gouvernement d'Obama est surtout de partager la gestion du monde avec d'autres, qui est une façon de sortir du dilemme isolationnisme / interventionnisme : les USA comptent sur leurs alliés. [...]
[...] Le renforcement du soft power est le point essentiel : il faut améliorer l'image des USA pour conforter l'hégémonie américaine. Vision différente de celle des néo conservateurs, il ne parle pas d'imposer ses valeurs. Il insiste aussi sur la nécessité de soutenir les droits de l'homme, il faut inspirer l'espoir plus que la peur, sans baisser les bras en cas de menace. Soft Power Concept du smart power (puissance intelligente) : expression en vogue aux USA depuis 2009, l'idée est que c'est la juste combinaison entre le hard et soft power : la combinaison gagnante est de jongler entre les deux, soft power, et hard power quand il le faut. [...]
[...] (Problème avec ce projet : risque d'harmonisation des règlements et normes donc risque de remettre en cause des règles européennes). L'objectif reste de concurrencer, contenir la Chine. Plan militaire : renforcement de coopération avec l'Europe dans le cadre de l'OTAN (organisation du traité atlantique nord), d'où la réforme de l'OTAN, la coopération dans l'intervention en Lybie. Sur ce point militaire, les Etats-Unis voudraient surtout pouvoir se décharger, avoir une implication plus active des Européens dans la gestion de plusieurs conflits (cas de l'Afghanistan notamment). [...]
[...] Cette idée a inspiré le projet de Grand Moyen-Orient. Ici assez proche des libéraux Sorte de synthèse des deux premières : ils considèrent que les Etats- Unis doivent mener une politique étrangère très active, et pour exporter leur valeur tout en confortant leur puissance ils ne doivent pas hésiter à imposer des changements de régime par la force. Donc pour assurer la sécurité et diffuser leur valeur les Etats-Unis doivent intervenir par la force armée. Ils mettent en avant la notion de rogue states (état voyou) : façon de criminalisé l'adversaire, les voyou ne sont pas des ennemis, les Etats-Unis n'ont pas ennemis, ce sont des délinquants etc. [...]
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