Après le 11 septembre 2001, le terrorisme semblait avoir trouvé sa cible. « Le chocs des civilisations » semblait directement opposer l'islamisme radicale et le représentant de la civilisation occidentale : les USA. Et puis il y a eu les attentats de Madrid et ceux de Londres qui ont montré qu'au-delà des USA, leurs alliés principalement ceux qui étaient engagés dans la guerre en Irak étaient eux aussi des cibles. Cela pose la question de savoir si l'Europe, dans un contexte qui a permis au terrorisme d'élargir son champ d'investigation est capable d'apporter des réponses plus fiables et plus efficaces que celles de la « global war » de G.BUSH.
[...] Tous ces terroristes étaient détenteur de la citoyenneté britannique. Le 7 juillet Al Qaïda se félicitait de la réussite de ces attentats. Tout fois rien ne permet d'affirmer que Al Qaïda est à l'origine des attentas. Al Qaïda n'est plus l'organisation pyramidale de 2001. Al Qaïda est devenus une bannière pour exprimer une raison sociale regroupant toute les frustrations de la jeunesse musulmane hors et en Europe. Ce qui explique la création de groupe pratiquement autonome capable de frapper à Madrid, à Londres et demain peut être à Rome ou à Paris. [...]
[...] Ce concept de résilience est né pour la lutte anti-terroriste au RU ainsi que dans les bureaux de l'OTAN. Le projet est parti d'un questionnement sur l'utilisation des forces de l'ordre, de l'armé, de l'appareil judiciaire, etc. dont les stratégies montraient leurs limites. Non seulement, les mesures prises n'aboutissent pas mais en plus les stratégies ne considèrent pas les impacts que le terrorisme peut avoir sur ses cibles CAD sur les Sociétés. Donc les stratégies actuelles ne tiennent pas compte du terrain psychologique sur lequel joue le terrorisme et qu'il nous impose. [...]
[...] Cette approche de la psychologie de l'adversaire correspond à un élément bien connu des relations internationales et en particulier au moment de la guerre froide, lorsque l'équilibre de la terreur rendait inutile les forces de l'autre car les deux adversaires se croit de même puissance. Dons la résilience ressemble au terrorisme lui- même car elle est virtuelle et ne pourra prouver son efficacité qu'après l'attaque. Il en est de même pour les terroristes. La résilience correspond à un phénomène qui n'a rien d'automatique. Les experts l'on constaté à propos de la population de Londres au XXème siècle car la population avait été terrorisé par la première guerre et s'attendait à pire pour la seconde. [...]
[...] L'exemple de la Russie de Poutine, dans le contexte de la Tchétchénie procède de la même volonté de laisser pourrir une situation dans la quelle le terrorisme international continu à recruter les mécontents, les frères ou sœurs d'indépendantistes assassiné, les islamistes convaincus, etc. En refusant de s'intéresser à la vraie racine du problème, on fini par ne plus maîtriser les répercutions de ce terrorisme extérieur sur le développement du terrorisme intérieur. A Londres les terroristes étaient des résidents d'origines pakistanaises, jamaïquaines. [...]
[...] Il va donc falloir coopérer, même si il n'est pas possible d'imaginer une euro police à 25 pays. Cette coopération devra être complété par le développement de système de vidéo surveillance, un contrôle accrue des téléphones portables et d'Internet avec tous les risques d'abus que cela peut entraîner (comme les tribunaux d'exception ou encore le système de détention extrajudiciaire proposer par l'ex chancelier Schröder pour les individus suspects d'intentions terroristes). L'UE dispose aujourd'hui d'un certain nbs d'outils théorique : le mandat d'arrêt européen, le groupe de TREVI (=collaboration implicite entre les ministères de l'intérieur et de la justice), Europol et Eurojust on tend à une coopération entre les polices et les justices européennes. [...]
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