Etats-Unis, Moyen-Orient, USA, politique étrangère américaine, doctrine Eisenhower, interventions américaines, Baclash states
Après l'invasion soviétique en Afghanistan, l'invasion iranienne et pendant les luttes africaines en Angola et au Mozambique, il y a une réactivation de la logique bipolaire EU/ URSS -> le Moyen-Orient devient un pion fondamental pour les Américains !
-> Face à un déclin relatif américain, la doctrine Carter va essayer de remédier à la faillite de la diplomatie américaine :
- Camp David : paix israélo-arabe.
- Eriger le Golfe comme base pour assurer la paix dans la région (mise en place de bases militaires autonomes dans la région pour être plus indépendant de leurs relations avec les gouvernements -> mise en place d'un centre de commandement à Tampa, déploiement de forces armées au Qatar, de la VIème flotte dans le Golfe persique, création de la base Diego Garcia dans l'océan indien, repositionnement du matériel en Oman).
=> dans les années 80, tous les néoconservateurs américains (Fukuyama…) vont faire du Moyen-Orient une priorité absolue (democracy and state building). L'administration Clinton va aller dans le même sens en définissant les Baclash states (ceux qui vont à contre-courant), rock states (Etats voyous qui aident le terrorisme et font proliférer des armes de destruction massive).
[...] -influence en Turquie (membre de l'OTAN et proche des EU depuis 52 pour échapper aux revendications de Staline) -influence en Afghanistan (dès 1979 aide aux talibans moudjahidines hostiles à Moscou) -influence au Pakistan (rapprochement pour lutter contre l'islamisme radical de la région). III/ Les EU peinent à dégager une vision claire du Moyen Orient : (région crisogène) Le schéma théorique du Grand Moyen Orient : *Greater Middle East (du Maroc au Pakistan): projet de remodelage de J Carter repris par G.W. Bush. [...]
[...] L'Iran est aussi un ennemi irréductible de l'Arabie Saoudite, instrumentalise le Hamas et le Hezbollah . menaçant *influence de l'URSS a beaucoup gêné les Etats Unis (barrage d'Assouan en Egypte/ proximité avec la Syrie d'Al Hassad / aide au nucléaire civil Iranien par les Russes) doctrine américaine a toujours été ‘' d'empêcher toute puissance hostile de dominer les régions et les ressources lui permettant d'accéder au statut de grande puissance, éviter l'émergence de tout concurrent global susceptible de s'imposer comme puissance régionale et de limiter la sécurité des approvisionnements américains'' va être choisie (et va justifier la 2ème intervention en Irak) la stratégie américaine ne peut donc que déboucher sur les interventions américaines L'échec relatif des guerres préventives, des risques. [...]
[...] LES ETATS UNIS ET LE MOYEN ORIENT Acheter ‘diplomatie' sur le Moyen Orient. I / le Moyen Orient : zone stratégique au cœur de la politique étrangère américaine : A/La doctrine Eisenhower de 1957 tient en trois points : *la protection des lieux saints doit être une priorité pour pas que Jérusalem tombe entre les mains d'une puissance athée *MO : emplacement stratégique et fondamental dans la lutte contre l'URSS (zone tampon) *''free oïl '' : possibilité d'accès au pétrole facile. [...]
[...] -proposition de nouvelles relations avec Syrie et Iran s'ils renoncent à la confrontation. MAIS actions brouillées par : -passivité devant les décisions du conseil de sécurité -manque d'influence EU sur Israël -retard des réprimandes face aux interventions d'Israël sur Gaza. -détermination de l'Iran à détruire Israël. [...]
[...] Iran en position de force sur le plan politique pour 4 raisons : -régime soutenu par majorité de la population -les dirigeants savent que la Russie et la Chine s'opposeront à toute action excessive des EU -l'Iran dissuade les EU par son influence sur les marchés pétroliers -Pakistan, Inde et Israël font partie du club nucléaire, pk pas l'Iran ? Les espoirs tenus ou déçus *Discours du Caire 'nouveau départ' de l'administration Obama : réalisme de la pol étrangère, smart power. -rapprochement avec l'Arabie Saoudite inquiète de la montée en puissance de l'Iran. -gages sur la fin des colonies de peuplement israéliennes. [...]
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