L'énergie en Russie et aux Etats-Unis : étude comparée

Résumé du document

Mis à part la suprématie pétrolière du Moyen-Orient, les USA et la Russie apparaissent comme deux grandes nations productrices et exportatrices d'énergie. Elles bénéficient de nombreuses réserves et ed potentialités encore inexploitées. Néanmoins, la Russie paraît affaiblie par la perte de nombreux territoires et par le manque de puissance financière ; les USA, dans le même temps, ont des conditions d'exploitations sur les sites de plus en plus rudes et semblent céder à une certaine facilité en ne menant aucune politique énergétique réelle contre un gaspillage pourtant considérable. Ainsi, l'énergie aux USA et en Russie est-elle en crise ? Les potentialités, la géographie des sites d'extraction et l'histoire récente du secteur énergétique aux USA et en Russie présentent certaines similitudes. Par contre, les différents types de problèmes rencontrés semblent plus éloignés.

Extraits

[...] Ainsi, l'énergie aux USA et en Russie est-elle en crise ? Les potentialités, la géographie des sites d'extraction et l'histoire récente du secteur énergétique aux USA et en Russie présentent certaines similitudes. Par contre, les différents types de problèmes rencontrés semblent plus éloignés. Les USA et la Russie ont un atout considérable qui est l'ampleur de leurs réserves. Pour les USA, la production de charbon est de 800 millions de tonnes par an ce qui le place au 1er rang mondial. [...]

[...] Source d'avenir dans les années 70, le nucléaire a connu de graves désillusions tout d'abord en 1979 à Three Mile Island vers Philadelphie puis à Tchernobyl en Russie en 1986. De plus, l'essor du nucléaire s'est heurté à de vives protestations écologiques, entravant du même coup sa rentabilité. Pour l'hydro-électricité, les deux pays connaissent certaines similitudes dans le sens où cette source d'énergie est limitée. Toutefois, les causes de cette relative faiblesse sont différentes. Néanmoins, l'hydro- électricité reflète mal la puissance énergétique des USA et le potentiel est limité. Pour la Russie, les problèmes viennent plus des finances et du rayonnement limité de la production d'énergie hydro-électrique. [...]

[...] La Russie extrait également 300 millions de t/an de pétrole et autant de charbon. Malgré une production de charbon inférieure à celle des USA, la Russie détient la plus grande réserve mondiale. Ainsi, en plus de ces productions déjà considérables, les USA et la Russie semblent encore posséder d'autres réserves inexploitées. En effet, en Russie, il subsiste des réserves inexploitées de charbon vers Tynda et plus au nord de celle-ci autour de Iakoutsk. Aux USA, des réserves de charbon n'ont pas encore été utilisées dans les Rocheuses. [...]

[...] Pour finir, il faut souligner que les sites d'extractions se trouvent souvent dans les régions les moins peuplées (Alaska, Appalaches, Rocheuses, Sibérie). L'énergie est donc un atout pour ces deux pays car elle peut permettre un certain essor de régions plus en difficulté. Transition Ainsi, en surface, le secteur énergétique aux USA et en Russie sont assez similaires. Néanmoins, il apparaît que les problèmes de fond de l'énergie dans ces deux pays présentent plus de différences. II) Tout d'abord, les USA ont l'atout de la modernité que la Russie n'a pas. Ainsi, les ressources américaines sont exploitées à leur maximum. [...]

[...] Néanmoins, le problème énergétique des deux pays est plus interne qu'externe. Les USA semblent en mal de dynamisme du fait de la baisse des ressources et des coûts d'exploitation grandissant ; le gaspillage et la surconsommation venant parachever ce déclin. Pour la Russie, malgré d'incroyables potentialités, le pays a du faire face à une crise importante et à la perte de territoires comportant des gisements, ce qui l'a affaiblie pour ce secteur. Deux grands pays de l'énergie, pour les similitudes, les USA et la Russie bien qu'elles connaissent toutes deux un déclin n'ont cependant pas les mêmes atouts et doivent surmonter des difficultés différentes pour retrouver une puissance qui n'a été que partiellement entamée. [...]