L'Alliance Atlantique voit le jour en 1949 à la suite de la conférence de Washington. Le traité de l'Atlantique Nord y est signé en mars et contient les articles fondateurs de l'Alliance. Il s'agit avant tout d'une alliance défensive militaire dont le but est de protéger l'Europe d'une éventuelle attaque soviétique étant donné le contexte de la guerre froide que se livrent américains et soviétiques.
Les partenaires signataires du traité de 1949 sont le Canada et les Etats Unis ainsi que les membres de l'Union occidentale (Belgique, Royaume-Uni, France, Pays-Bas, Luxembourg) auxquels s'ajoutent l'Italie, le Portugal, l'Islande, la Norvège et le Danemark. L'Alliance commence donc à 12 membres.
Plus tard, la Grèce et la Turquie font leur entrée en 1952 suivies de l'Allemagne (RFA) en 1955 puis l'Espagne à la mort du Général Franco en 1982. L'Alliance se retrouve alors à 16 membres.
[...] Il s'agit avant tout d'une alliance défensive militaire dont le but est de protéger l'Europe d'une éventuelle attaque soviétique étant donné le contexte de la guerre froide que se livrent américains et soviétiques. Les partenaires signataires du traité de 1949 sont le Canada et les Etats Unis ainsi que les membres de l'Union occidentale (Belgique, Royaume- Uni, France, Pays-Bas, Luxembourg) auxquels s'ajoutent l'Italie, le Portugal, l'Islande, la Norvège et le Danemark. L'Alliance commence donc à 12 membres. Plus tard, la Grèce et la Turquie font leur entrée en 1952 suivies de l'Allemagne (RFA) en 1955 puis l'Espagne à la mort du Général Franco en 1982. L'Alliance se retrouve alors à 16 membres. [...]
[...] (Sans parler de la probable intervention en Irak qui ne réunit que la discorde au sein de l'OTAN, cf. la position de l'Allemagne contre l'intervention, la France réclamant un mandat des Nations Unies et les USA prêts à agir même en dehors de tout mandat onusien.) ANNEXE Traité de l'Atlantique Nord signé à Washington le 4 avril 1949 Article 10 relatif à l'élargissement : "Les Parties peuvent, par accord unanime, inviter à accéder au Traité tout autre Etat européen susceptible de favoriser le développement des principes du présent Traité et de contribuer à la sécurité de la région de l'Atlantique Nord. [...]
[...] L'article 10[1] du traité constitue la base juridique de l'élargissement. Sur invitation des pays membres, d'éventuels futurs partenaires peuvent être conviés à des réunions de l'Alliance. Chaque invitation se fait sur décision de l'Alliance et l'adhésion est acceptée par consensus et traitée au cas par cas par les pays membres. C'est selon ce procédé que sont invités à Madrid en 1997 lors d'un sommet des chefs de l'Etat, les délégations représentant la Pologne, la République Tchèque et la Hongrie. L'entrée officielle de ces trois pays se fait en 1999. [...]
[...] Une des lignes de critiques sur l'élargissement s'appuie sur les problème majeurs que les pays participant au MAP devront affronter. Il s'agit là de l'adaptation de leurs capacités de défense à celles de l'Alliance ainsi que des politiques de défense. On a vu avec la Pologne que cette adaptation n'allait pas sans heurt. L'Alliance a été forcée de se rendre compte que les trois nouveaux membres souffraient de difficultés financières. Associées au ralentissement économique de leurs partenaires européens et à la campagne menée au Kosovo, on obtient un résultat en totale opposition avec ce qui avait été présenté à Madrid : ces trois pays sont plus consommateurs de sécurité que producteurs C'est donc à la suite de ces échecs que les bienfaits de l'élargissement sont discutés au sein de l'Alliance. [...]
[...] Une organisation militaire sera d'ailleurs mise sur pied dès 1951 pour concrétiser ces objectifs, il s'agit là de l'OTAN elle-même. Cette organisation repose sur des commandements intégrés ainsi que sur l'affectation à ceux-ci de forces militaires provenant des Etats membres. Le leadership américain sur cette organisation poussera le Général de Gaulle à s'en retirer le 10 mars 1966, tout en restant membre de l'Alliance (afin de conserver son droit de veto sur les décisions concernant l'emploi de la force). Cette position est reprise par l'Espagne lors de son adhésion à l'Alliance en 1982, elle reste éloignée de l'organisation militaire. [...]
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