Ces fiches ont été réalisées à partir de l'ouvrage de Dario Battistella ; "Théorie des Relations Internationales".
Les théories des relations internationales permettent de se donner les clefs de compréhension de la réalité de la conduite des affaires étrangères ainsi que des débats doctrinaux qui les entourent.
[...] Vers une Théorie de la Politique Multinationale (1969) Robert KEOHANE et Joseph NYE, Transnational Relations and World Politics (1971) John BURTON, World Society (1972) James ROSENAU, Turbulence in World Politics. [...]
[...] -Il estime qu'un ensemble de processus (passage d'une société industrielle à une société postindustrielle, déclin de la capacité de l'Etat à satisfaire les besoins des citoyens, ) ont affecté les paramètres qui régissaient le système interétatique westphalien ; notamment le système micro-politique (individuel ; compétences politiques des citoyens, skilfull individual le système macro-politique (structurel ; structure de la politique globale), et le système macromicro (relationnel ; rapports entre les individus et les acteurs collectifs) -C'est parce que les individus se reconnaissent de plus en plus comme appartenant à une collectivité non étatique trans-, et extra-territoriale) et font de moins en moins confiance en leur gouvernement que l'Etat a perdu son monopole des relations internationales. Selon Bertrand BADIE, on assiste même, non pas à une simple scission, mais à un détriplement de la scène mondiale ; les Etats à représentation politique (allégeance citoyenne), les acteurs transnationaux à représentation fonctionnelle (allégeance utilitaire), les acteurs transnationaux à représentation communautaire (allégeance identitaire) BIBLIOGRAPHIE Karl KAISER, La Politique Transnationale. [...]
[...] Quand 2 Etats ont les mêmes préférences ou quand aucun n'est concerné par les préférences de l'autre, les relations sont pacifiques ; quand la satisfaction des préférences d'une société civile se fait au détriment des préférences d'une autre, les relations sont conflictuelles ; quand chaque Etat subi les coûts de l'autre, les relations sont conflictuelles mais susceptibles d'être réglées par la coopération BIBLIOGRAPHIE Hedley BULL, The Anarchical Society (1977) Andrew MORAVCSIK, International Organization (1997) Titre 3 : La Perspective Transnationaliste Anomalies fondatrices du transnationalisme -Si la puissance est le facteur de l'ordre dans le monde et si la force militaire est la composante principale de la puissance, comment expliquer le fiasco du Vietnam ? -Si la politique est plus importante que l'économie, comment expliquer la fin de Bretton Woods par Nixon ou la puissance de l'OPEP, organisation strictement économique ? -Si les Etats sont les seuls acteurs des relations internationales, comment expliquer le rôle de la multinationale ITT dans le coup d'Etat chilien ? [...]
[...] existence de 3 sortes d'acteurs ; gouvernementaux, sub-étatiques, non étatiques, nouant 3 sortes de relations ; interétatiques, transgouvernementales, transnationales . absence de hiérarchie entre les différents domaines de la politique mondiale, qui ne peut être séparée de façon étanche de la politique interne . diminution du rôle de la force armée, de moins en moins adéquate pour obtenir satisfaction dans des domaines non militaires -Les acteurs sont en situation d'interdépendance asymétrique ; la sensibilité (vitesse et ampleur d'un changement induit par un Etat dans un autre Etat) et la vulnérabilité (capacité d'un acteur à résister aux changements induits par un autre acteur) sont variables selon les enjeux -Alors qu'ils étaient partis avec le souci de confirmer l'importance des relations transnationales ils en arrivent à un jugement beaucoup plus nuancé ; ils restent attachés à la définition réaliste de la puissance (qu'ils reformulent en contrôle sur les résultats ; power over outcomes mais surtout, ils demeurent fidèles à l'acteur étatique comme seule instance de régulation possible du monde turbulent contemporain -Certes, ils conçoivent les conflits dans un monde de coopération alors que les réalistes conçoivent la coopération dans un monde de conflits, certes, ils abandonnent la définition réaliste de la politique étrangère (maximisation des intérêts nationaux) ; mais ils ne voient pas dans l'interdépendance un facteur de dépassement de l'anarchie, et ils accordent au contraire la primauté à l'Etat sur les autres acteurs non étatiques -En fait, plus que dans l'interdépendance, leur objet d'étude se situe dans l'évolution de la puissance en situation d'interdépendance (la contamination des relations interétatiques par les relations transnationales ; l'impact des relations transnationales su les capacités des gouvernements à maîtriser leur environnement La filiation britannique ; John BURTON (1972) -BURTON part de l'individu et de ses besoins et valeurs comme analyse de départ. [...]
[...] Il s'inspire ici directement d'Emmanuel KANT qui voulait une diplomatie ouverte à l'opinion publique, car les citoyens ne cautionnent pas la guerre dont ils auraient à souffrir. Si les libéraux ne croient pas à la nature pacifique du peuple (dont ils ont vu dans les nationalismes exacerbés de la 1ère Guerre Mondiale le contre-exemple), ils souhaitent éduquer, éclairer l'opinion publique -Facteur de stabilité, également le libéralisme économique d'après l'idée de MONTESQUIEU selon laquelle l'effet naturel du commerce est de porter la paix (notion de doux commerce Même si, là encore, les libéraux ne sont pas aussi naïfs et pensent que le commerce n'abolit pas la guerre mais la rend inutile. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture