La conscription, ou appel sous les drapeaux de tous les jeunes hommes déclarés valides, a été inventée par la Révolution française avec la levée en masse de 1793 pour repousser la coalition européenne. Ce fut un succès. Napoléon la maintient, mais, après lui, elle admet nombre d'exemptions, les armées étant de volume plus réduit. La France du XIXe siècle connaît jusqu'à la IIIe République le système du tirage au sort et du remplaçant acheté qui permet aux fils de la bourgeoisie de se soustraire à un service militaire long. A la veille de la Première Guerre mondiale seulement, le service militaire devient universel en France et le reste, de principe, jusqu'à la récente décision du président Chirac (abolition en 2001).
La Prusse a adopté le principe de la conscription dès 1811. En Suède et en Israël, les jeunes femmes y sont astreintes. La Suisse a un système particulièrement lourd qui impose aux citoyens un entraînement militaire périodique. Les pays anglo-saxons l'ont adoptée à certaines périodes mais n'en firent jamais une pièce maîtresse du civisme.
[...] La défense : armée, formation, dissuasion A. La conscription La conscription, ou appel sous les drapeaux de tous les jeunes hommes déclarés valides, a été inventée par la Révolution française avec la levée en masse de 1793 pour repousser la coalition européenne. Ce fut un succès. Napoléon la maintient, mais, après lui, elle admet nombre d'exemptions, les armées étant de volume plus réduit. La France du XIXe siècle connaît jusqu'à la IIIe République le système du tirage au sort et du remplaçant acheté qui permet aux fils de la bourgeoisie de se soustraire à un service militaire long. [...]
[...] Les accords START (Strategic Arms Reduction Talks), entre les Etats-Unis et la Russie, START négociés à partir de 1982, complétés par START II en 1993, prévoient un démantèlement partiel et progressif de leurs stocks d'ogives nucléaires d'ici à 2003. De leur côté, le Royaume-Uni et la France faisaient savoir qu'ils renonçaient à moderniser les leurs. Parallèlement, le traité de réduction des forces classiques stationnées en Europe (FCE) a conduit en trois ans, entre 1992 et 1995, à des résultats concrets. En sept l'Assemblée générale de l'ONU adopte le traité d'interdiction complète des essais nucléaires. Trois pays votent contre, dont l'Inde qui procède à ses premiers essais en 1998, suivie quelques mois plus tard par le Pakistan. [...]
[...] La rémanence d'une conception aristocratique de l'état d'officier se laisse deviner, alors même que la féminisation est plus avancée qu'ailleurs. Dans l'Allemagne fédérale, la Bundeswehr, qui a succédé à la Wehrmacht, forme ses officiers dans l'université de la Bundeswehr. Le terme révèle l'importance accordée à l'enseignement universitaire qui comprend, outre des matières scientifiques et techniques, de l'histoire, du droit et des sciences politiques. Le souci de rapprocher la formation des officiers de celle des étudiants et de développer l'esprit démocratique est évident. La carrière des armes reste, à ce jour, fermée aux femmes. [...]
[...] La Belgique et les Pays-Bas ont supprimé la conscription. En Allemagne, compte tenu du poids des objecteurs de conscience (un tiers des conscrits), moins de la moitié des jeunes gens effectuent le service. Nécessaire du point de vue militaire, la suppression laisse ouverte la question du rôle de socialisation que l'armée remplissait, notamment pour une partie des jeunes à faible bagage scolaire qui pouvaient y trouver une expérience, ou même la base d'une formation utile et un appui pour leur entrée sur le marché du travail. [...]
[...] Si l'ouverture du droit de syndicalisation reste exceptionnelle C. La formation des officiers Comparer les systèmes de recrutement et de carrière des officiers entre pays européens révèle d'intéressantes différences entre les cultures nationales. La France républicaine a fait de l'adage napoléonien le bâton de maréchal dans la giberne un principe de sa démocratie. Le métier des armes doit ouvrir des voies de mobilité sociale. L'armée de terre dispose ainsi de quatre filières d'accès à un corps d'officiers. L'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, sise à Coetquidan, admet sur concours, deux ans après le baccalauréat, une centaine de jeunes, dont quelques femmes, qui suivent une formation militaire et universitaire de trois ans, celle-ci étant, depuis 1983, de même niveau que le deuxième cycle universitaire. [...]
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