Le Cycle de Doha : les raisons d'un echec, exposé de relations internationales
On peut noter que, même si les intentions initiales étaient très nobles et voulus par la plupart des états, aujourd'hui on se heurte à la résistance des pays qui craignent d'ouvrir leur marché à la concurrence étrangère, à l'échec des ces discussions et à la faillite substantielle de la ronde des négociations.
Si on fait une analyse des raisons de ces échecs on peut trouver deux types de cause: d'abord les causes relatives au processus et à la substance même des négociations et ensuite tout ce qui concerne la structure politique internationale et l'OMC mêmes.
I. Causes substantielles
II. Cause structurelles
[...] D'autre part en matière agricole quelques pays comme le Bresil, l'Argentine, l'Afrique du Sud et la Thaïlande pourraient obtenir quelques benefices (très relatifs toutefois en comparaison de ceux engrangés par les pays développés), mais leurs exportations accrues favoriseront une agriculture industrielle et intensive, au détriment des intérêts des petit paysans et des petits producteurs. Il est clair donc que de cette liberalisation commerciale aurait beneficié aux pays déjà développés mais elle aurait poussé les pays pauvres encore plus dans la pauvreté. [...]
[...] Le jeu de négociations a failli parce que les états les plus puissants ont refusé de renoncer à leurs propres privilèges pour rendre le commerce plus loyal et équitable ; ils n'ont pas eu la capacité de mettre au point des règles commerciales au service du développement des pays pauvres. Bafouant ainsi des principes qu'ils avaient eux-mêmes mis à jour. [...]
[...] On peut noter que, même si les intentions initiales étaient très nobles et voulus par la plupart des états, aujourd'hui on se heurte à la résistance des pays qui craignent d'ouvrir leur marché à la concurrence étrangère, à l'échec des ces discussions et à la faillite substantielle de la ronde des négociations. Si on fait une analyse des raisons de ces échecs on peut trouver deux types de cause: d'abord les causes relatives au processus et à la substance même des négociations et ensuite tout ce qui concerne la structure politique internationale et l'OMC mêmes. I. Causes substantielles Dès sa naissance le Programme de Doha pour le Développement est apparu difficile à concrétiser, notamment sur le point de la libéralisation agricole. [...]
[...] Les pays du Sud ont affirmé leur souhait de préserver un certain contrôle sur les importations, pour sauvegarder l'agriculture vivrière et la sécurité alimentaire. Le mécanisme dit de sauvegarde spéciale pourrait permettre aux pays en développement d'appliquer des tarifs exceptionnels sur les produits extérieures face à une forte hausse des importations ou une baisse des prix. L'Inde a rappelé, pour défendre sa position, l'exemple des pays d'Asie du Sud-est (les cinq tigres asiatiques) qui ont obtenu une croissance économique impressionnante grâce à une intervention publique visant à protéger la production intérieure. [...]
[...] Mais le projet de compromis a failli car l'Inde et le Brésil attendaient la preuve d'un vrai changement sur la question agricole qui n'est pas arrivée. Ils ont commencé à douter des négociations au sein de l'OMC qui ne se présentent finalement pas aussi favorables qu'ils l'espéraient. La FAO à soutenu la même position déclarant en aout 2006 que l'effondrement des négociations était du à une tentative des pays riches, des corporations et des puissants lobbies de s'accaparer des avantages sur les marchés agricoles Si au début le Cycle de Doha s'est rangé du côté des plus pauvres, ensuite les États les plus puissants ont, comme très souvent, cherché à valoriser leurs propres intérêts en jouant sur leur influence prépondérante. [...]
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