Crise de l'Etat Nation, globalisation, nationalismes, relations internationale, remise en cause de l'Etat Nation
Au début du 20e siècle, une dizaine d'États constituaient le système international. Au début du 21e siècle, ce sont plus de 200 pays. Les approches théoriques sur le nationalisme ne reviennent que sur la production de la Nation. Les théories primordialistes considèrent la Nation comme une donnée : quelque chose de pré existant. Cette théorie se distingue de la théorie modernisatrices qui considère la Nation comme une construction propre à l'ère industrielle. La Nation serait donc une conséquence de l'action humaine. La théorie des relations internationales voit dans les États-Nations l'unité politique de base de la société.
[...] Les approches théoriques sur le nationalisme ne reviennent que sur la production de la Nation. Les théories primordialistes considèrent la Nation comme une donnée : quelque chose de pré existant. Cette théorie se distingue de la théorie modernisatrices qui considère la Nation comme une construction propre à l'aire industrielle. La Nation serait donc une conséquence de l'action humaine. La théorie des relations internationales voit dans les États-Nations l'unité politique de base de la société. Aujourd'hui, la réflexion sur le nationalisme accorde une place plus large à l'interaction entre les dynamiques nationales et les évolutions mondiales ce qui donne lieu à une remise en cause de l'Etat Nation dans le cadre de la globalisation. [...]
[...] De plus, le développement des mafias et des groupes criminels au niveau international pourrait remettre en cause l'EN. Par ailleurs, on observe l'apparition d'une nouvelle vague anti- étatiste avec l'importance de la "communauté internationale" fondée sur des valeurs universelles. Le repli sur l'Etat Nation La mondialisation entraine un sentiment d'inquiètude chez les citoyens. L'Etat Nation apparait alors comme le garant de la sécurité individuelle et collective. Il bénéficie de la quête d'identité exprimée par les citoyens. Le besoin de sécurité s'accroit avec la hausse du sentiment d'insécurité et du niveau de vie. [...]
[...] Pour lui, cette globalisation va de pair avec le développement des Etats Nations. Pour Mike Featherstone, la globalisation ne signifie pas la fin de l'Etat car la culture globale n'est pas réductible à une synthèse des cultures nationales. Dans les années 60, la théorie développementaliste énonce que l'interdépendance croissante des sociétés doit conduire logiquement à la fin de l'Etat Nation et donner naissance à un Etat mondial. Anderson met l'accent sur les médias qui seraient à l'origine de communautés trans-nationales ou post-nationales. [...]
[...] De plus, l'EN est le seul à bénéficier de la légitimité démocratique. Il apparait souvent comme l'organisation politique la plus légitime. On voit donc ressurgir des mouvements nationalistes et parfois populistes d'extrême droite. Les Etats membres de l'ONU sont passés de 51 en 1945 à 192 en 2007. Il n'y a jamais eu autant de frontières entre les Etats (319). Il y a donc une certaine revanche de l'Etat Nation sur la globalisation. [...]
[...] Ce serait donc la fin de la Nation en tant que telle et l'apparition d'Etat-région et de zones économiques regroupant plusieurs Etats. Cette approche diffère de celle de Wallerstein qui pense qu'une économie monde n'entrainerait pas la fin des conflits mais la domination de quelques Etats sur les autres (centre-périphérie). Cependant, les deux visions prennent l'économie comme point fondamental et capable de remettre en cause l'Etat Nation. Cependant, des auteurs accordent une place importante au nationalisme : Robertson pour qui la globalisation aurait commencé au siècle. [...]
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