Le Conseil de Coopération du Golfe fut fondé le 26 mai 1981 à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, sous l'impulsion de l'Arabie Saoudite et réunit cette dernière, le sultanat d'Oman, le Koweït, le Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar. Le siège de l'organisation est situé à Riyad (Arabie Saoudite). Actuellement le Yémen souhaite adhérer au Conseil de Coopération du Golfe et devrait en devenir membre en 2016.
[...] À l'inverse, le monde arabe dans son ensemble s'est avéré incapable de tenir ses promesses d'unité. Les sous-ensembles régionaux constitués par l'Union du Maghreb arabe (UMA) et le Conseil de coopération arabe (CCA) ont constitué des échecs patents. Le Conseil de coopération du Golfe constitue donc une exception certes modeste, mais remarquable de la coopération de nations arabes à l'intérieur d'un sous-ensemble régional. Son futur repose sur sa capacité à maintenir l'unité et l'étroite coordination formée entre les pays membres de manière à répondre collectivement aux nouveaux défis se présentant à eux. [...]
[...] Néanmoins le CCG a exprimé en 1995 le souhait de renforcer les effectifs en portant l'armée à 25000 hommes, souhait qui n'est pas encore réalisé. La force armée n'intègre que des forces terrestres. En 1998 deux projets ont été lancés : un système radar de pré- alerte intégré et un système de communication entre les états-majors des six Etats membres. Pourtant, bien que la coopération des forces nationales soit facilitée, une doctrine stratégique commune doit être élaborée pour que les états-majors puissent unifier leurs concepts. En dépit des efforts réalisés, le Bouclier de la Péninsule reste à ce jour inefficace. [...]
[...] En effet les pays membres du CCG disposent de ressources financières importantes et de politiques économiques similaires Une réelle coopération et coordination entre ses membres devrait donc être possible. Or si sur un plan économique, la coopération s'est réalisée efficacement, il n'en est pas de même au niveau sécuritaire. Ainsi, le CCG malgré des réalisations concrètes non négligeables en matière économique, présente un bilan mitigé quant à la préservation de la sécurité collective. La question de la sécurité collective est en effet un enjeu majeur des états membres du CCG. [...]
[...] La création du CCG représente une “évolution dans la continuité” des liens et réalités qui unissent les états aujourd'hui rassemblés dans l'organisation. Le CCG est aussi une réponse pratique aux dilemmes de sécurité collective de la région. Il convient de préciser que l'Arabie Saoudite, initiatrice de la création du CCG, exerce une influence prépondérante en son sein. D'autre part, la création du CGG a été appuyée en sous-main par les Etats-Unis, hostiles à la proclamation de la République islamique iranienne. [...]
[...] Les principaux objectifs du Conseil sont donc la coopération et l'intégration entre les états membres dans tous les domaines de manière à permettre l'unité entre eux. Si le nombre de domaines de coopération est élevé, le CCG reste néanmoins une forme de coopération limitée géographiquement. Le CCG a été crée dans le but de coordonner l'action des six états membres principalement en matières économique, politique, commerciale, sociale, et de sécurité. Le Conseil oeuvre également à favoriser la coopération en matière de politique étrangère et de sécurité entre les six États de la péninsule arabique. [...]
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