Jusqu'à la fin des années 80, les relations internationales sont marquées par la bipolarisation entre les USA et l'URSS. Entre 1987 et 1991, on assiste à la disparition de ce modèle avec en 1991, l'apparition d'une hyperpuissance : les USA.
Le premier à avoir mentionné l'apparition d'un nouvel ordre est Gorbatchev en 1988 « Le concept de sécurité internationale globale se base sur les principes de la charte de l'ONU et émane de l'obligation pour tous les États d'appliquer le droit international ». Par ailleurs, Bush père mentionne également ce nouvel ordre mondial « Un nouvel ordre mondial peut émerger de ces temps troublés, une ère nouvelle, plus libre de la menace de la terreur, plus forte dans sa recherche de la justice. » dans un discours suite à l'invasion du Koweït par l'Irak.
[...] Du point de vue de la théorie réaliste la plus stricte c'est le déséquilibre unipolaire qui est la condition d'un gouvernement mondial et permettrait de réduire l'incertitude puisqu'aucun pays ne pourrait remettre en cause cette puissance hégémonique. Selon cette théorie, la période de la GF doit être vue comme un moment unipolaire. Le système bipolaire n'était qu'apparent : l'URSS ne pouvait pas remettre en cause les USA. Pour cette théorie, un ordre ne peut pas être multipolaire. Cela ne pourrait se produire qu'avec l'émergence d'un nouvel ordre. [...]
[...] À partir de là, d'autres théories ont émergé proposant une nouvelle lecture de l'ordre international. Il y a deux principales explications pour expliquer ce monde postbipolaire : Ce changement était inéluctable puisqu'inscrit dans l'Histoire (renvoie à la thèse de la fin de l'Histoire). Le nouveau système remet en cause l'ordre établi et qu'il faut le maîtriser à tout prix. Il y a donc une émergence de discours sécuritaires qui débouchent soi sur une idéologie de la paix (première hypothèse) soi sur une idéologie de la menace du Sud et du clash civilisationnel (deuxième hypothèse). [...]
[...] Cette théorie culturaliste propose un nouveau modèle pour lire l'ordre international. Sa thèse s'organise sur la base d'un découpage en 8 grandes civilisations : occidentale, chinoise, japonaise, islamique, hindouiste, slave-orthodoxe, latino-américaine et africaine. Pour l'auteur, les conflits qui émergeront dans ce nouvel ordre seront centrés autour de l'idéologie : ils seront donc d'ordre culturel. Huntington donne une définition d"une civilisation : niveau d'identification le plus large dans lequel un Homme peut vraiment se reconnaître. Dans le monde post GF, selon l'auteur, les peuples se définissent en fonction des facteurs culturels ou religieux. [...]
[...] Quel sens donné à ce nouvel ordre international ? Le premier à avoir mentionné l'apparition d'un nouvel ordre est Gorbatchev en 1988 Le concept de sécurité internationale globale se base sur les principes de la charte de l'ONU et émane de l'obligation pour tous les États d'appliquer le droit international Par ailleurs, Bush père mentionne également ce nouvel ordre mondial Un nouvel ordre mondial peut émerger de ces temps troublés, une ère nouvelle, plus libre de la menace de la terreur, plus forte dans sa recherche de la justice. [...]
[...] La fin du monde bipolaire a donné lieu à de multiples tentatives pour lire ce nouvel ordre international. Il n'y a donc pas une lecture, mais de multiples approches pour analyser le monde post-bipolaire. Remise en cause de l'ordre international réaliste Peut-on lire le nouvel ordre mondial avec la grille de lecture réaliste (équilibre des puissances monde multipolaire, souveraineté nationale) ? L'ordre international réaliste est synonyme de stabilité internationale : ensemble constitué par des unités politiques (États) qui entretiennent des relations régulières. [...]
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