Chili, volonté, rupture, passé, répression, Pinochet
Le Chili de Pinochet représente donc une lente transition entre les régimes militaires autoritaires et la démocratie que l'on connait aujourd'hui. Cette transition démocratique s'est faite par l'adoucissement des pratiques du régime, par l'émancipation de l'économie tout en gardant un état providence, par la rétribution des libertés fondamentales, et par la création d'une solidarité sociale. Ces changements ne sont pas à séparer de la baisse d'influence des Etats-Unis, liée à la fin de la guerre froide, mais aussi d'un mouvement global de la fin des années 80 en Amérique latine qui voit la fin des grands régimes militaires et le début des démocraties modernes. Même si Pinochet quitte le pouvoir, il reste encore politiquement présent au Chili par ses différents mandats comme sénateur, la justice internationale n'en oublie pas pour autant ses crimes. Il est donc poursuivi, plusieurs fois incarcéré, il meurt finalement en 2006. La démocratie est ainsi durablement installée au Chili et l'élection d'une femme, Michelle Bachelet, en témoigne de cette évolution des mentalités.
[...] Sur le plan industrielle cela passe par une désétatisation des secteurs passé sous contrôle de l'État pendant l'unité populaire Si les mines comme Chuquicamata ou el Salvador reste nationalisé les nouveaux gisement découvert sont confiées a des entreprise privées. La disparition des barrières douanières, l'hyperinflation (de 700% en 1973) aboutissent a la faillite de nombreuses Petites et moyennes entreprises. Sur le plan agricole pas d'abolition des reformes agraires mais une volonté de modernisé ce secteur, de le diversifié (production de fruits et de légumes en hausse) même si les aides de l'État au secteur disparaissent complètement. [...]
[...] Même si Pinochet quitte le pouvoir, il reste encore politiquement présent au Chili par ses différents mandats comme sénateur, la justice internationale n'en oublie pas pour autant ses crimes. Il est donc poursuivi, plusieurs fois incarcéré, il meurt finalement en 2006. La démocratie est ainsi durablement installée au Chili et l'élection d'une femme, Michelle Bachelet, en témoigne de cette évolution des mentalités. une volonté de rupture avec le passé justifiant la répression la mise en place d'une junte autoritaire et militaire Le coup d'État du 11 septembre 1973 a été mené par une junte militaire, dirigée par un conseil de quatre officiers. [...]
[...] Puis le général Gustavo Guzmán, général en chef de l'armée de l'air. Ensuite l'amiral José Castro, commandant en chef de la marine. Et enfin le général César Mendoza, quatrième officier commandant des carabineros. Augusto Pinochet dirige la Junte Gouvernementale grâce à son ancienneté. Cette charge, qui à l'origine devait être tournante, devient finalement permanente.9 membres du gouvernement sur 10 sont des militaires. Le 15 juin 1974 la direction de l'intelligence nationale, (dina) véritable police tenue par le général juan manuel sepulveda chargée de traquer les opposant est créée. [...]
[...] L'installation de la junte est conçue par Pinochet par la force, il se base sur deux concepts qui font de lui un dictateur autoritaire et totalitaire. Il y a tout d'abord l'élimination de la concurrence : Pinochet na pas cessé de traquer les anciens membres de l'union populaire d'Allende, qui sont majoritairement assassiné peu après l'installation du régime. Quant aux opposants au régime, hommes politiques ou non ils sont torturés ou parqué dans des camps de concentration.3000 personne sont tuées entre septembre et novembre travailleurs licencié et des milliers de chilien fuient en argentine. [...]
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