Amérique latine, relations centre-périphéries, émergence, sous-développement, mondialisation, politiques gouvernementales
Les relations centre-périphéries asymétriques ne sont pas propres à l'Amérique latine et sont le marqueur du sous-développement et des difficultés d'insertion dans la mondialisation (ex de la Chine et de l'Inde avec leurs régions himalayennes délaissées).
L'avenir de ce rapport entre régions dépend des politiques gouvernementales entreprises, de la maturité de la réflexion de l'Etat (question indienne, démocratie participative, lutte contre la pauvreté et l'insécurité) pour associer diffusion, harmonisation et efficacité du développement.
C'est à ce prix que l'émergence sera une réussite !
[...] cours sur l'arrière cour C/Des périphéries souhaitées ou subies : *logique libérale et darwinisme spatial (sélection des espaces productifs et spécialisation) *développement durable (agenda de Rio, frein à la déforestation de l'Amazonie) *périphéries exploitées (espaces de déboisement vouées à la culture du soja au Brésil malgré les enjeux environnementaux, sociaux III/Un rapport centres et périphéries à repenser : A/L'aménagement du territoire, une nécessaire prise de conscience : * fracture éco et spatiale = handicap (Brésil =divisé en 3 : le sud avec l'axe Rio-San Paulo est cœur économique, le Nordeste semi aride est voué à l'élevage extensif à la canne à sucre, centre demeure front pionnier.) *risques liés au ‘'développement par l'exil'' : dépendance vis-à-vis des rétro-transferts du PIB en moyenne voire 30% à Haïti) *risques d'une militarisation de l'espace (condominios ) *nécessité de réduire l'écart entre centres et périphéries puisqu'il est la cause des problèmes actuels (violence, pauvreté, mondialisation plaquée par les consensus et organismes internationaux). Tous ces problèmes peuvent être résorbés par l'action de l'Etat (cf. [...]
[...] CENTRES ET PERIPHERIES EN AMERIQUE LATINE I/Le continent des inégalités spatiales et de la polarisation : Des facteurs spécifiques de centralisation des espaces de pouvoir : *la colonisation / littoralisation : dév de la façade maritime atlantique (ex Brésil) cause de la tradition autoritaire : centralisa° et exclusions . d'où Pizarro a déplacé la capitale de Cuzco à Lima (mm chose en Argentine, Cuba, Venezuela) *métropolisation/ industrialisation : ville=lieu de modernité, de progrès (gestion des ressources extraites en périphéries, point de passage des capitaux, lieu de l'industrialisation) *le dév autocentré : sur de nombreux potentiels miniers ou pétroliers canalisation des investissements par pôles urbains. [...]
[...] La marque du type d'insertion dans la mondialisation : *cycles et villes eldorados : Belém et Manaus à la gloire du caoutchouc. *villes qui se trouvent une spécialisation par la mondialisation : Bahia, Curitiba tourisme ; Porto Alegre forums *les FMN sont associées aux capitales : image, accueil d'IDE, finance, communications trouvent MO, débouchés, techniques *des modèles plaqués de l'extérieur CBD (Mexico, Caracas, Quito) qui concentrent le tertiaire supérieur *zones franches (paradis fiscaux des Caïmans, Bahamas) *intégration régionale suscite aussi des polarisations avec l'émergence de puissances régionales au détriment de leurs voisins (domination du Mercosur par Brésil) II/ La relation centre-périphérie : une relation asymétrique qui persiste et se rigidifie A/Des périphéries qui s'excluent elle mêmes : *régions répulsives (climat, relief : désert froid d'Atacama au Chili, Andes avec Aconcagua 6962m) *régions volcaniques, Amazonie *transports audacieux (Riobamba-Guayaquil voie ferrée qui monte à 3500m en 50km) *zone d'indianité (réserves) *zones de conflit : Colombie ou 90% du territoire est livré aux violences des guérillas, narcotrafics *Ciudad Juarez, Tijuana : zones de non droit B/Les périphéries qui s'auto-entretiennent dans le mal-développement : *macrocéphalie cumulatives qui siphonnent le dév (Lima=30% PIB, Montevideo = *périphéries urbaines qui se délitent (favelas qui s'étendent sans cesse) *espaces à l'abandon (serra gaucha) L'espace latino-américain est ainsi hiérarchisé : 1-Les régions gagnantes : villes ayant un important budget pour les infrastructures (futur TGV argentin entre Buenos Aires et Cordoba), les macrocéphales, les régions pétrolières insérées (Rio, Venezuela) les interfaces avec les EU (maquiladoras), des pôles touristiques isolés (San Martin de los Andes, Cuzco pôles administratifs incontournables (Panama, Mexico, Brasilia) 2-les espaces périphériques : Angles morts qui restent à l'écart des grands centres éco et axes de transports. [...]
[...] *exode rurale nourrit des sécheresses, inégalités villes-campagnes et l'échec des réformes agraires, tropismes locaux (boom) B/L'Etat acteur principal du rattrapage des périphéries : *Mexique : le Programme National Frontalier 1961 Prg d'industrialisa° Frontalier en 1965 : création d'entreprises avec 100% capitaux étrangers. Pour créer des emplois dans l'industrie d'assemblage, élever le niveau de vie, former une MO qualifiée, diversifier l'éco pour être moins dépendants des exportations de MP non transformées. *Programme National de solidarité (lutte contre la pauvreté en association avec la banque mondiale) *gestion de la déforestation en Amazonie. [...]
[...] *nécessaire prise de conscience de la valeur des périphéries (culture, populations indiennes, préservation de l'environnement, biodiversité) *intégration des fronts pionniers (marche vers les terres vierges d'Amazonie au Brésil, de Patagonie) *les agrovilles (dév rapide et efficace des régions rurales grâce aux capitaux étrangers des FMN (United Brands, Monsanto) *aménagt touristique (écotourisme) *rôle des transports (accentuent les disparités entre régions de passage et espaces périphériques. CONCLUSION : Les relations centre-périphéries asymétriques ne sont pas propres à l'Am Latine et sont le marqueur du sous-développement et des difficultés d'insertion dans la mondialisation (ex de la Chine et de l'Inde avec leurs régions himalayennes délaissées). L'avenir de ce rapport entre régions dépend des politiques gouvernementales entreprises, de la maturité de la réflexion de l'Etat (question indienne, démocratie participative, lutte contre la pauvreté et l'insécurité) pour associer diffusion, harmonisation et efficacité du développement. [...]
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