Syrie, Russie, Iran, Daesh, front Al Nosra, Moyen-Orient, Bachar el Assad
Les première manifestations massives découlant du printemps arabe n'auraient évidemment jamais à elles seules renversé Bachar el Assad. Néanmoins elles auraient pu donner lieu de la part des puissances occidentales, à une très longue campagne de bombardements massifs qui lui aurait été fatal, comme ce fut le cas en Libye de Kadhafi.
[...] Puis les pasdaran iranien s'en sont mêlés pour paufiner le sauvetage. Enfin, les bombardiers russes laminaient les positions des opposants modérés ou jihadistes d'al Nosra et de Daesh. Il n'y pas si longtemps on croyait, à tort, que la naissance du Front Al Nosra, affilié à al Qaida ennemi juré des USA, mais pourtant lancé à vive allure sur les positions de l'armée syrienne, pouvait entraîner la chute de la famille Assad. Puis ce fut à Daesh d'entrer en scène, organisation amorcée durant l'occupation américaine d'Irak et devenuie l'arme absolue dont le développement se poursuivait presqu'imperturbablement à travers la guerre de Syrie . [...]
[...] L'axe Russie - Iran, grand vainqueur de la guerre de Syrie Les première manifestations massives découlant du printemps arabe n'auraient évidemment jamais à elles seules renversé Bachar el Assad. Néanmoins elles auraient pu donner lieu de la part des puissances occidentales, à une très longue campagne de bombardements massifs qui lui aurait été fatal, comme ce fut le cas en Libye de Kadhafi. Après quatre années de guerre durant lesquelles le pouvoir local particulièrement menacé par les jihadistes était au bord de l'effondrement, le Président Bachar lançait clairement un S.O.S à ses alliés de toujours.Le grand allié de l'Est, sentant se rapprocher l'agonie du régime syrien alaouite (branche chiite), avait rapidement accouru. [...]
[...] Un sentiment nouveau de fatalisme s'exprime à présent par le président US et ses collaborateurs directs : il semble progressivement accepter l'idée d'avoir avec la Russie et l'Iran un intérêt commun à vaincre l'Etat islamique, et se trouve même prêt à les rejoindre dans une alliance sans équivoque pour détruire Daesh, laissant l'Arabie à ses d'autres conflits en gestation. Car à présent Obama et ses stratèges se trouvent dos au mur tandis que Poutine peut à profusion jouer les gros bras. L'Arabie Saoudite, à la tête d'une coalition arabe, s'est embourbée depuis des mois dans une guerre totale contre les rebelles Houties du Yémen. [...]
[...] Tout se passe comme si le Tsar, en fin stratège, calculait tout d'avance, réussissant à annexer la Crimée en attendant d'engrenger plus de territoires russophones d'Ukraine, parvenant ensuite à attirer en Syrie des milliers d'opposants caucasiens armés pour les supprimer lentement mais sûrement, il semble même s'amuser follement à un jeu qui sape progressivement la suprématie américaine dans la région. La question idiote qui se pose à ce stade, c'est de se demander si la Russie, dès 2011, aurait méthodiquement préparé la guerre de Syrie pour ensuite tirer les marrons du feu et prolonger ses visées par l'Irak . Le ‘Numéro 1' russe a une première fois favorisé l'envoi de combattants du hezbollah pour sauver Assad d'une déroute qui se précisait. [...]
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