Assaut jihadiste, Syrie, russes, Ukraine, Al-Qaïda, régime de Damas
Depuis trois ans les étrangers convergent vers la Syrie via les frontières libanaise, jordanienne et turque, pour rejoindre différents groupes d'Al-Qaïda. Mais depuis la reconquête par l'armée syrienne de la place forte rebelle d'al Qalamoun bordant le Liban et l'aide renforcée du hezbollah libanais au sud de la Syrie (aux frontières de la Jordanie), ces deux pays ne sont plus des destinations aussi prisées pour affluer à la terre du Jihad. Et donc, la frontière turque est devenue le passage de prédilection. D'autant que les rebelles y bénéficient de toute une logistique et de la sympathie mainte fois affichée du gouvernement Erdogan à tout groupe visant à renverser le régime de Damas.
[...] D'autres ont pris des clichés des nombreuses ambulances turques ramenant les centaines de blessés vers les hôpitaux d'Antioche. Les officiels Turcs contredisent ces assertions et justifient ce flux à l'amertume de jeunes face aux affres de la guerre en Syrie. D'ailleurs la police turque fait des descentes dans des appartements où est signalée une présence d'al Qaïda, mais la police aurait les mains liés car il lui est impossible de prouver l'affiliation d'un tel à l'EIIL. Le nombre exact d'étrangers qui se battent en Syrie varie selon les sources, à entre 30 et 80 mille. [...]
[...] L'autre acteur au destin inconnu de la guerre de Syrie est le Liban, pris d'assaut par des milliers de terroristes fuyant la localité de Qalamoun, complètement reconquise par l'armée syrienne. Ces combattants débarquent surtout à Ersal et à Tripoli (au nord du Liban), ce qui ne manque pas d'agir sur la situation sécuritaire libanaise, à quelques semaines du scrutin présidentiel libanais . [...]
[...] Assaut jihadiste sur la Syrie contre prétention russes en Ukraine Depuis trois ans les étrangers convergent vers la Syrie via les frontières libanaise, jordanienne et turque, pour rejoindre différents groupes d'Al-Qaïda. Mais depuis la reconquête par l'armée syrienne de la place forte rebelle d'al Qalamoun bordant le Liban et l'aide renforcée du hezbollah libanais au sud de la Syrie (aux frontières de la Jordanie), ces deux pays ne sont plus des destinations aussi prisées pour affluer à la terre du Jihad. [...]
[...] Certes la Turquie avait accordé depuis le départ un soutien inconditionnel aux rebelles. Ces derniers avaient au début accueilli les combattants étrangers en héros de la révolution, avant de leur devenir peu à peu hostiles. Et malgré les tensions entre les rebelles autochtones et étrangers les Jihadistes ont semble-t-il toujours le soutien inconditionnel de l'Occident, qui considère que la fin du régime des Assad prime sur toute autre considération. Ce qui signifie la fin de la guerre OTAN-al-Qaïda, tout au moins dans certains points chauds bien précis de la planète. [...]
[...] Au départ, il s'agissait de vétérans syriens et irakiens de la guerre d'Irak. A ce propos, un millier de ces syriens capturés dès son retour d'Irak, avait été libéré par le régime d'Assad. C'est pourquoi on soupçonne que des centaines d'espions du régime n'ont cessé de noyauter les groupes rebelles d'al Qaida. Aujourd'hui on trouve plutôt parmi les combattants anti-Assad, une majorité de jeunes étrangers en Jihad, qui peuvent trouver dès leur arrivée en Turquie une infrastructure financée par les pétro monarchies du Golfe. [...]
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