C'est une substance chimique qui, lors d'une opération militaire, a pour effet de tuer, de blesser ou d'incapaciter temporairement un homme par les effets physiologiques qu'elle provoque.
Il faut distinguer : les irritants (peu toxiques), les incapacitants psychiques et physiques (qui ne laissent pas de séquelles), les vésicants (qui causent des brûlures), les suffocants (qui provoquent une asphyxie) et les neurotoxiques organophosphorés (forme exacerbée d'insecticide très redoutée).
•production, modes de dissémination et toxicité
Les agents chimiques réclament peu de compétences pour être produits. D'ailleurs, beaucoup d'éléments permettant d'en fabriquer sont en vente libre pour les besoins de l'industrie chimique. Le mode de dissémination dépend du toxique. Il peut être une explosion, une dispersion par chauffage ou une dispersion par pulvérisation. La toxicité est liée à la durée d'exposition et au taux de concentration. Au niveau des capacités de destruction, les armes chimiques se situent entre les armes nucléaires et biologiques (dévastatrices) et les armes conventionnelles. Elles sont cependant désignées comme des armes de destruction massive.
[...] Quel rôle pour l'opinion publique internationale ? Dans le cas des mines antipersonnel, la mobilisation des opinions internationales a permis l'accélération des négociations (qui ont abouti à la signature d'un traité en 1996). Un mouvement semblable pourrait permettre le renforcement de la Convention de 1972 sur les armes biologiques malgré l'opposition des Etats Unis. C'est ce que recherche le Comité International de la Croix Rouge qui a lancé un cri d'alarme en septembre 2002. Bibliographie Les armes biologiques de Patrick Binder et Olivier Lepick, PUF Les armes chimiques d'Olivier Lepick, PUF Dossier d'actualité de la Fondation Nationale des Sciences Politiques Les armes bactériologiques et chimiques de 1990 à nos jours Rapport parlementaire de M. [...]
[...] production, modes de dissémination et toxicité Les agents chimiques réclament peu de compétences pour être produits. D'ailleurs, beaucoup d'éléments permettant d'en fabriquer sont en vente libre pour les besoins de l'industrie chimique. Le mode de dissémination dépend du toxique. Il peut être une explosion, une dispersion par chauffage ou une dispersion par pulvérisation. La toxicité est liée à la durée d'exposition et au taux de concentration. Au niveau des capacités de destruction, les armes chimiques se situent entre les armes nucléaires et biologiques (dévastatrices) et les armes conventionnelles. [...]
[...] La situation actuelle : les risques et les solutions envisageables Risque réel ou mythe ? les limites du désarmement Le désarmement en la matière a progressé cependant des zones d'ombres persistent. Au sujet des armes biologiques, la convention de 1972 ne dispose toujours pas de véritable moyen de contrôle. L'Iran, Israël, la Libye, la Syrie, la Chine, la Corée du Nord et Taiwan disposeraient d'un programme clandestin de fabrication par ailleurs des révélations récentes ravivent les doutes sur l'existence d'un gigantesque programme de guerre biologique offensif en Russie. [...]
[...] Lors de la réunion à Ottawa des ministres de la santé du Canada, du Mexique, des Etats Unis, de la Grande Bretagne, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie et du Japon en octobre 2001, une série de mesure a été annoncé pour lutter contre l'usage terroriste d'agents chimiques et biologiques. Cela aurait pu laisser entrevoir la création d'un consortium de pays riches se protégeant des menaces sans se soucier des pays pauvres. Mais cela est impossible : le risque biologique notamment est évidemment planétaire. [...]
[...] Deux exceptions : le Japon en Chine, et l'Allemagne avec les camps d'extermination à gaz. La guerre froide suivie du désarmement la guerre froide : la course aux armements Jusqu'à la fin des années 60, les Etats Unis et l'URSS vont développer leurs arsenaux chimiques et biologiques. Ils disposent alors tous deux d'une large palette d'agents pathogènes en ce qui concerne les armes biologiques. Les armes chimiques vont même jusqu'à être employées par les Etats Unis au Vietnam entre 61 et 73 : ce sont les bombardements au napalm. [...]
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