Approches, relations internationales, idéalisme, libéralisme, intéret national
Durant le 20e siècle, un débat a eu lieu sur la nature de l'ordre mondial. La dimension internationale du libéralisme n'a guère été autre chose que la projection à l'échelle mondiale de la philosophie nationale : primauté accordée à l'individu rationnel.
Cette théorie postule de manière contradictoire une politique de non-ingérence et le droit d'assistance ; le non-recours à la force, mais la légitime défense ; le respect des différences d'identité en parallèle du respect de l'universalisme. Cette vision libérale connaît un grand succès principalement du fait de son hypothèse de base qui est que pour expliquer le comportement externe d'un État, mais aussi son identité et ses intérêts il faut analyser ses acteurs et ses structures internes.
[...] Raymond Aron remet en cause le fait d'expliquer les relations internationales comme le fait Morgenthau. En se basant sur le principe de l'anarchie, cela peut d"boucher sur la paix ou la guerre sans que l'on puisse l'expliquer : il faut se contenter d'une approche sociologique des relations internationales. Pour lui, tout Etat poursuit la puissance, la gloire et la défense d'idéaux. Il construit une typologie des systèmes internationaux (powerpoint) : - un système homogène : système multipolaire du siècle - système hétérogène : chaque Etat est organisé selon des principes contradictoires (monde bipolaire pendant la Guerre Froide). [...]
[...] Pour les transnationnalistes au contraire des libéraux, les individus sont des acteurs autonomes sur la scène internationale. Cette théorie remet en cause le modèle des relations internationales centrées sur le rôle exclusif de l'Etat-Nation : remise en cause des principes de l'école réaliste notamment par l'interrogation sur la puissance des USA qui n'arrivent pas à s'imposer au Vietnam. Pour étudier toutes les transformations de l'ordre mondial depuis les années 70, Keohane et Nye propose le concept d'interdépendance complexe qui suppose 3 hypothèses de base : - l'existence de trois sortes d'acteurs : - l'absence de hiérarchie entre les différents domaines de la politique mondiale - la diminution du rôle de la force militaire Au cours des années 80- 90 la réalité confirme cette théorie de l'interdépendance des années 70 : naissance de l'idée de globalisation (intensification des relations sociales planétaires). [...]
[...] Cela donne naissance à la théorie de la dépendance de l'école de pensée Sud-américaine : l'existence d'un échange inégal et l'existence d'une détérioration des termes du contrat d'échange : les pays périphériques dépendent structurellement des pays du centre. [...]
[...] Elle se fondera également en continuité avec le libéralsime classique en rrestant attaché aux idées anarchiques : l'Etat est souverain et ne reconnait pas d'autorité supérieur à lui-même. La guerre est du domaine du possible mais pas nécessaire (=libéraux de l'entre deux guerres). La structure anarchique des relations internationales n'empêche pas les Etats de former une société des Etats (ensemble de règles et d'institutions communes). Pour eux, l'acteur principal sont les Etats. A la fin de la guerre froide dans les années 90 : A. [...]
[...] Dans ce cas, l'Etat ne fait que représenter les individus sur la scène internationale. Comme simple vecteur de transmission de la volonté des individus, l'Etat n'est plus l'acteur principal des relations internationales. Pour lui, dans une société moderne, les individus qui ont des gouts, des intérzts et des ressources politiques différentes tentent de mettre en avant leurs préférence dans un ordre dominé par la concurrence. Un Etat ne peut pas mettre en oeuvre une pol internationale sans prendre en compte la volonté des individus qui exercent une pression sur les politiques afin de faire adopter ses préférences. [...]
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