1990, période d'incertitude, Etats unis, 11 septembre 2001, terrorisme, puissance mondiale, XXIe siècle, hyperpuissance, Georges W. Bush, Al Qaeda
Cet ordre doit être fondé sur l'acceptation par tous les pays du monde de règles communes dont le respect est confié à l'ONU dans le cadre d'une politique multilatérale. Cet ordre doit être fondé sur les valeurs libérales des Etats-Unis. Il n'y a plus de contre modèle. Les Etats-Unis mettent leurs moyens au service de cet ordre mondial.
Ainsi, ils interviennent dans la Guerre du Golfe menée contre l'Irak (1991) après l'invasion du Koweït par l'Irak. Puis ce sont les seuls capables de mettre fin à la guerre civile en Bosnie par l'intermédiaire de l'OTAN en 1995.
[...] C'est le réflex immédiat du Président qui est Georges W. Bush qui estime son pays en état de légitime défense d'où l'intervention en décembre 2001 en Afghanistan, pays gouverné alors par des Islamiques (les Talibans) qui abritait Al Qaeda donc Oussama Ben Laden et pays considéré comme base arrière du terrorisme. Les Etats-Unis ont l'accord de la communauté internationale. Résultat : victoire sur les Talibans qui perdent le pouvoir mais qui continuent à agir en sous-marin. Oussama Ben Laden continu à se cacher. [...]
[...] Certains les considèrent comme les gendarmes du monde et certains refusent un monde devenu unipolaire. Mais les attentats du 11 septembre 2001 révèlent la vulnérabilité de la première puissance aux nouveaux risques L'idéologie islamique est en plein essor dans les pays musulmans à partir des années 70. A partir des années 80, certains islamiques se constituent en réseaux déterritorialisé : c'est l'exemple du réseau constitué par un milliardaire : Oussama Ben Laden. Il a installé sa base, Al Qaeda, en Afghanistan. [...]
[...] Il marque une pause dans le hard power. Il annonce le désengagement progressif des forces américaines en Irak (retrait organisé entre 2010 et 2011). Il organise le retrait des troupes américaines d'Afghanistan. En 2014, le retrait doit être achevé et les responsabilités confiées au Afghans. Il y a la volonté de partager le fardeau avec les alliés c'est-à-dire ne plus jouer le rôle de gendarme. Ainsi l'intervention en Lybie en 2001 contre le colonel Kadhafi a été l'initiative de la France et du Royaume- Uni. [...]
[...] Depuis les années 1990 une période d'incertitude 10 années d'hyperpuissance (1991-2001) Les Etats-Unis ont une suprématie absolue dans tous les domaines. Suprématie absolue militairement : présent sur tous les lieux de la planète, sur tous les océans. La puissance est capable d'innover. C'est une puissance technologique. Dans les années 80, c'est l'envol des NTIC (Windows 95 avec Bill Gates). C'est une puissance culturelle. La mondialisation ressemble à une américanisation du monde. C'est la combinaison soft + hard power. Les Etats-Unis s'efforcent de fonder un nouvel ordre mondial Cet ordre doit être fondé sur l'acceptation par tous les pays du monde de règles communes dont le respect est confié à l'ONU dans le cadre d'une politique multilatérale. [...]
[...] Au début du 21ème siècle, la puissance américaine semble remise en question Les résultats modestes du hard power et le retour au multilatéralisme Les Etats-Unis sont toujours la 1ère puissance militaire avec 42% des dépenses mondiales d'armement. Mais les interventions en Afghanistan et en Irak ont déstabilisé ces pays et l'armée américaine s'y est embourbée. Ces pays ne connaissent pas de processus démocratiques terrorisme interne. Par ailleurs, leur maintien militaire dans ces 2 pays les rend impopulaires. L'exercice de la puissance selon Georges W. Bush montre ses limites à la fois avec le fait que les américains deviennent impopulaires. Dans le monde, beaucoup dénoncent un impérialisme agressif. [...]
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