Migrations-réfugiés-droit d'asile-Calais-Somalie-situation-géopolitique-Restore Hope
Ce document est une fiche géopolitique qui analyse le profil des migrants Somaliens qui traversent une grande partie du globe pour arriver à Calais. Pour cela, une étude détaillée de la situation en Somalie a été réalisée. Cette étude a été envisagée sous différents angles (économique, politique, ethnique..).
[...] Suite à des conflits internes au gouvernement de transition, le président démissionne le 29 décembre 2008. L'islamiste modéré Sharif Ahmed, qui fut président de l'Union des tribunaux islamiques, est élu fin janvier 2009 par le parlement réuni à Djibouti. Dès février 2009, divers groupes islamistes fusionnèrent au sein du Hizbul Islam et déclarèrent la guerre au gouvernement de Sharif Ahmed. Aujourd'hui encore des violences continuent de faire rage en Somalie et au sein de la capital, sans que le gouvernement de transition ni les pays alentours ne parviennent à trouver de solution. [...]
[...] En 1977, la Somalie décide de prendre le contrôlé d'une partie du territoire éthiopien, ce qui déclenchera une guerre entre l'Ethiopie et la Somalie. Cette dernière perd alors le soutien de l'URSS, mais se reproche alors des Etats-Unis. Les années 80 et le début des années 90 voient la naissance de plusieurs clans ou nouvelles factions politiques qui s'opposent de plus en plus vivement au régime dictatorial, de plus en plus désavoué. Une vague de mécontentement souffle alors et le régime dictatorial s'effondre en 1991. [...]
[...] Entretemps la guerre civile perdure, ce qui laisse le temps aux rébellions du nord (Somaliland, Puntland) et du sud (Jubbada) de consolider leurs positions et leur indépendance. Après divers tentatives infructueuses de conciliation, une conférence de réconciliation aboutit en juillet 2003 à un projet de charte nationale prévoyant le fédéralisme et mettant sur pied des institutions fédérales de transition. L'arrivée de l'Union des tribunaux islamiques Le 10 octobre 2004, le Parlement fédéral de transition de la République de Somalie, exilé au Kenya en raison des affrontements entre les différentes factions à Mogadiscio, et formé en nombres égaux de représentants de chacun des quatre grands clans somalis, a élu en tant que président intérimaire Abdullahi Yusuf Ahmed, président du Puntland. [...]
[...] En quelques jours, les forces de l'Union des tribunaux islamiques furent mise en déroute: les troupes éthiopiennes, alliées au gouvernement de transition, entrèrent dans Mogadiscio le 28 décembre 2006. Les Etats Unis s'immiscent également dans le conflit en bombardant en janvier 2007 ce qui lui semblait être des factions terroristes en Somalie. Plusieurs combats font rage opposant les troupes éthiopiennes et des groupes rebelles islamistes. Si le gouvernement de transition, appuyé par l'Éthiopie, fut victorieux, les combats firent un millier de morts et ont également poussé à l'exode un tiers de la population de la ville. [...]
[...] Il existe néanmoins une catégorie de population plus vulnérable que les autres, qui a pu affronter cette guerre civile avec plus de risques que les autres : la population bantoue. Les peuples de langue bantoue ne se situent pas uniquement en Somalie, mais représentent une part importante de la population des pays du sud du sahara. Les Bantous somaliens peuvent de subdiviser en plusieurs catégories, ceux qui sont indigènes à la Somalie : les autochtones qui sont présents sur le territoire somalien depuis plusieurs siècles ; ceux qui ont été amenés en Somalie comme esclaves mais qui se sont intégrés au sein de la population somalienne ; et ceux qui, comme les précédents ont été amenés via la traite mais qui ont gardé leur identité, leur culture et leur langue bantoues. [...]
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