Aide. efficacité de l'aide. Déclaration de paris . Appropriation. Institutionnalisation. Progrès. Développement. Objectifs du millénaire.
La question de l'efficacité de l'Aide publique au développement s'est posée de manière plus concrète au regard des modèles de développement fondés sur des préceptes macroéconomiques dictant des Plans d'Ajustement Structurels (réduction des dépenses publiques, privatisation, libéralisation commerciale, etc.) élaborés par le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale. La remise en question de ces institutions au début des années 2000 par des économistes comme J. Stiglitz découle essentiellement des stratégies mises en place autour de ces préceptes. Ce débat sur l'efficacité de l'aide relève donc aussi d'un questionnement sur l'efficacité des conditionnalités imposées aux prêts consentis par les bailleurs d'aide.
Les conséquences sociales des réformes de structure imposées durant les années 1980 et 1990 ont été critiquées et pointées du doigt car l'accroissement de la pauvreté et des inégalités en ont été les principales conséquences visibles. Surtout que dans le même temps le Produit brut mondial n'a cessé d'augmenter pour atteindre au tournant du siècle plus de 30 000 milliards de dollars. Dans cette perspective, en 2002, la Conférence Internationale sur le Financement du Développement a formulé plusieurs recommandations, en vue d'une plus grande efficacité de l'aide.
Cette thématique de l'efficacité de l'aide s'est donc développée dans le sillage de la réflexion sur l'échec du modèle de l'Ajustement Structurel.
[...] Stiglitz découle essentiellement des stratégies mises en place autour de ces préceptes. Ce débat sur l'efficacité de l'aide relève donc aussi d'un questionnement sur l'efficacité des conditionnalités imposées aux prêts consentis par les bailleurs d'aide. Les conséquences sociales des réformes de structure imposées durant les années 1980 et 1990 ont été critiquées et pointées du doigt car l'accroissement de la pauvreté et des inégalités en ont été les principales conséquences visibles. Surtout que dans le même temps le Produit brut mondial n'a cessé d'augmenter pour atteindre au tournant du siècle plus de milliards de dollars. [...]
[...] Il prépare également le quatrième forum sur l'efficacité de l'Aide (Séoul, 2011). Les principaux axes de travail du GT-EFF sont : Pôle A : L'appropriation et la responsabilité mutuelle Pôle B : Les systèmes nationaux Pôle C : L'aide transparente et responsable Pôle D : Evaluation des progrès Pôle E : Gestion axée sur les résultats du développement En trame de fond, le GT-EFF cherche également à renforcer les questions de coopération Sud-Sud, les approches sectorielles de l'efficacité de l'aide (actuellement, la santé), le renforcement des capacités et le soutien du secteur privé au développement. [...]
[...] Le principe d'harmonisation fut le premier chantier du nouvel agenda pour l'efficacité de l'aide. Il fit l'objet de la Déclaration de Rome (février 2003) et vise essentiellement à rationaliser l'utilisation de l'APD ( en réduisant les couts de transactions par exemple). On peut alors se demander si le principe d'alignement se fait-il réellement sur les politiques nationales de développement mis en œuvre par les pays en attente de l'aide ou plutôt sur les orientations stratégiques et les modalités définies par les IFI. [...]
[...] Qu'est-ce qu'une aide efficace ? La tragédie est que l'Occident a dépensé 2300 milliards de dollars en aide publique au développement (APD) au cours des 5 dernières décennies et n'a pas été capable de fournir à des enfants des médicaments à 12 cents pour prévenir la moitié des décès dus à la malaria ou de donner à des mères les 3 dollars qui auraient permis d'épargner la vie de 5 millions de nouveau- nés. Quelle tragédie qu'autant de bonnes intentions n'aient pas produit de tels résultats pour les plus démunis. [...]
[...] Le contexte d'émergence de l'impératif d'efficacité Dès 1970 certains économistes remettent déjà en question l'efficacité de l'aide, à partir d'une étude empirique faisant état d'une corrélation simple négative entre l'aide et la croissance dans 27 pays. De nombreux chercheurs ont fait écho à cette conclusion, soutenant que la relation était faible ou inexistante dont Boone L'étude de Boone (1994), constate une relation linéaire faisant ainsi abstraction de l'éventuelle endogénéité de l'aide, et a abouti à la conclusion d'un impact négatif de l'aide sur croissance. Lui et d'autres considèrent déjà à l'époque que l'aide ne favoriserait pas la croissance à cause du déficit de la gouvernance ou de situations de corruption généralisée. [...]
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