L'agence internationale de l'énergie atomique est la principale organisation intergouvernementale de coopération scientifique et technique dans le domaine de l'utilisation pacifique de la technologie nucléaire. Le président Dwight Eisenhower lança l'idée devant l'Assemblée générale des Nations Unies le 8 décembre 1953 d'une coopération internationale pour le développement pacifique de l'énergie nucléaire : « L'atome au service de la paix ».
Plus de cinquante ans après, il est possible de tirer un bilan assez contrasté de cette organisation rendue de plus en plus nécessaire, depuis les bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki jusqu'aux dossiers iranien et nord-coréen en passant par la Guerre froide.
[...] Au total, ce sont quelques 900 installations nucléaires dans environ 70 pays qui sont soumises aux inspections de l'AIEA. Le comité Nobel a décerné le prix Nobel de la paix en 2005 tout à la fois à l'AIEA et à son Directeur Général Mohamed El Baradei, pour les efforts visant à empêcher que l'énergie nucléaire soit employée à des fins militaires et à faire en sorte que l'énergie nucléaire à des fins pacifiques soit utilisée de la manière la plus sure. [...]
[...] Il approuve les accords de garanties et la publication des normes de sécurité et nomme, avec l'approbation de la conférence générale, le Directeur Général (Yukiya Amano depuis juillet 2009). Plus de cinquante ans après, il est possible de tirer un bilan assez contrasté de cette organisation rendue de plus en plus nécessaire, depuis les bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki jusqu'au dossier iranien et nord-coréen en passant par la Guerre Froide. Une organisation ancienne et centrale pour la promotion de l'atome au service de la paix Une organisation internationale ambitieuse pour résoudre le terrible dilemme atomique L'AIEA est bien une émanation directe de cette vision d'Eisenhower. [...]
[...] Pour preuve de ce suivi, le rapport conjoint de l'agence de l'OCDE pour l'énergie nucléaire et l'AIEA paru en 2006 Uranium 2005 : ressources, production et demande Une organisation capable d'évoluer pour parfaire l'accomplissement de ses missions Les premières années de l'AIEA furent particulièrement difficiles du fait des rivalités entre les Etats-Unis et l'URSS et l'existence d'organismes en quasi parallèle (Euratom en Europe et Commission Interaméricaine de l'Energie Nucléaire). Ainsi, jusqu'en 1997, l'AIEA se trouvait en situation de faiblesse faute de moyens adéquats pour effectuer les contrôles indispensables à son activité. Une des sources de ces difficultés était son impossibilité d'agir sur le plan juridique vis-à-vis de pays n'étant pas membre de l'ONU ou du TNP. [...]
[...] L'Iran a toutefois mis fin à ce protocole et à ces suspensions le 1er août 2005 et selon le dernier rapport de l'AIEA, l'Iran a produit jusqu'à aujourd'hui 1.763 kg d'uranium faiblement enrichi. L'AIEA a en outre échoué face au refus par l'Iran du compromis proposant le transfert d'une grande partie de l'uranium iranien faiblement enrichi en Russie pour y être enrichi davantage avant de le transformer en France en combustible pour le réacteur de recherche à Téhéran. Le 28 novembre, l'Iran a aussi rejeté la résolution du Conseil des gouverneurs de l'Agence en déclarant qu' En tant que membre de l'agence, nous limiterons notre coopération avec l'AIEA au minimum légal On constate ici bien l'impuissance de l'AIEA quand celle-ci n'agit pas sous l'impulsion du Conseil de Sécurité mais bien de son propre mouvement. [...]
[...] La seconde partie comportait des mesures dont la mise en œuvre par l'Agence nécessitait de doter cette dernière de nouveaux pouvoirs juridiques. A cette fin, un modèle de protocole additionnel aux accords de garanties existant fut élaboré Le modèle de protocole additionnel a été adopté par le conseil des gouverneurs de l'AIEA le 15 mai 1997. Il permet à l'Agence dans un ENDAN de vérifier l'absence de matières nucléaires et/ou d'activités nucléaires non déclarées. L'Etat est tenu de communiquer à l'AIEA des informations qui portent sur les activités qu'il mène en relation avec un programme nucléaire (recherche et développement, cycle du combustible nucléaire, importation et exportation d'équipements et d'octroyer aux inspecteurs de l'AIEA un accès aux installations correspondantes, même lorsque celles- ci ne mettent pas en œuvre de matières nucléaires. [...]
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