L'Afrique est-elle perdue pour le développement et la démocratie?
[...] Le mal investissement La stagnation économique s'explique par un faible taux d'investissement et surtout par un mal investissement. Les taux d'intérêt réels négatifs ont favorisé le choix de projets non rentables (les "éléphants blancs" (Adjaokuta au Nigeria, Inga au Zaïre)). Les investissements démographiques se sont développés aux dépens des investissements économiques permettant d'accroître la productivité de la population a moins de 15 ans). Les prix administrés et les contrôles administratifs ont empêché une affectation optimale des ressources ; ils ont favorisé des marchés parallèles. [...]
[...] Le FMI encourage le développement de cultures d'exportation car elles assurent l'équilibre de la balance des paiements tandis que la FAO est en faveur de politiques d'autosubsistance. Toutes les organisations prônent désormais des projets fondés sur la participation volontaire des populations. Mais si les populations acceptent de partager les coûts initiaux des projets, elles sont plus réfractaires à en assumer en commun les charges récurrentes. L'abandon des projets sans assistance extérieure est dû à la surestimation de la cohésion communautaire. [...]
[...] Néanmoins, il constitue un manque à gagner pour l'Etat et par conséquent des opportunités d'investissement en moins pour la collectivité. Deuxièmement, l'absence de barrières à l'accès laisse la voie libre à toutes sortes de trafics au détriment de la qualité des produits. De plus, on constate une logique de diversification et non d'accumulation intensive permettant des progrès significatifs de productivité. Il rest néanmoins une stratégie populaire de survie où se mêlent inventivité, esprit d'innovation et d'entreprise. Ces qualités doivent être utilisées pour diversifier les économies. [...]
[...] Hugon, Philippe, "L'économie de l'Afrique", Repères, La Découverte p. Matoko, Edouard, L'Afrique par les Africains : utopie ou révolution ? L'Harmattan 254p. Rapport de la Banque Mondiale, mai 2000, L'Afrique peut-elle revendiquer sa place dans le XXIè siècle ? résumé in Problèmes économiques octobre 2000, Comment sauver l'Afrique ? [...]
[...] L'ouverture maîtrisée et la concurrence sont nécessaires pour stimuler l'investissement et les progrès de productivité. Il s'agit, dès lors, de mettre en place une économie mixte où l'Etat crée un cadre stratégique et favorise une dynamique privée entrepreneuriale. Ceci passe par des réformes durables et par des services aux entreprises plus efficaces en diminuant la corruption, en améliorant les infrastructures et les services financiers, et en élargissant l'accès à l'économie de l'information. La crise africaine se traduit par une ouverture aux jeux de l'échange. [...]
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