Durant les années 1960, Américains et Soviétiques, préoccupés par le coût croissant de la course aux armements, ont essayé de négocier dans le but de contrôler et rationaliser leur arsenal nucléaire en codifiant la parité nucléaire et en réglementant les dispositifs anti-missiles (un système de défense anti-missile ayant été installé autour de Moscou en 1967). Les négociations SALT se sont ouvertes en novembre 1969 et se sont terminés par la signature en mai 1972 des accords SALT 1, qui consacre le statut de partenaires/adversaires égaux des Etats-Unis et de l'URSS.
[...] Les armes tactiques (estimées à plus de 20000 ogives) ne sont pas concernées par le traité. Le traité est de plus difficile d'application, en particulier pour les Russes qui doivent renoncer à leur armement principal, et pour qui le démantèlement des missiles et des sous-marins posent d'importants problèmes financiers et écologiques (en 10 ans, environ 15000 armes nucléaires devaient être détruites dans la CEI) Suite à des protestations concernant les opérations en Irak et au Kosovo, la Douma n'a ratifié le traité START 2 qu'en avril 2000 Des négociations START 3 ? [...]
[...] Les accords SALT autorisent ainsi chaque pays posséder environ 18000 têtes nucléaires, alors que l'URSS n'en possédait que 2500 environ en 1972. De plus ils ne concernent que les armes stratégiques, excluant les armes nucléaires tactiques (parfois très puissantes, jusqu'à 0,5 mégatonnes), et uniquement certains vecteurs stratégiques : bombardiers et missiles de croisière sont exclus des accords. Enfin SALT 2 a montré les limites des moyens de vérification, incapable de suivre les progrès technologiques et d'organiser la modification et le démantèlement des armes stratégiques. [...]
[...] Les négociations SALT se sont ouvertes en novembre 1969 et se sont terminés par la signature en mai 1972 des accords SALT qui consacre le statut de partenaires/adversaires égaux des Etats-Unis et de l'URSS. Le contenu des accords SALT 1 SALT 1 contient deux éléments : le traité ABM (Anti Ballistic Missiles), d'une durée illimitée et les accords SALT, conclu pour 5 ans puis prolongés jusqu'à la signature de SALT 2 Le traité ABM Il concerne la renonciation mutuelle aux armes défensives stratégiques. [...]
[...] La vérification comprend l'usage de satellites et d'inspections des sites. De plus les parties s'engagent à fournir toutes les informations sur le nombre, les caractéristiques et la localisation des armements stratégiques. L'application de traité s'est révélée très difficile à cause de la chute de l'URSS, qui a réparti l'arsenal nucléaire soviétique entre 4 Etats : l'Ukraine, la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan. Dans le protocole de Lisbonne du 23 mai 1992, ces Etats (sauf la Russie), s'engagent à dénucléariser et à adhérer au Traité de non-prolifération, les armes nucléaires stratégiques de ces Etats passant sous commandement russe. [...]
[...] La Russie, soucieuse du coût de son arsenal nucléaire, semble plutôt favorable à de nouvelles réductions. Le démantèlement prévu par START 2 a de plus pris du retard aux Etats-Unis Bibliographie Russian negotiating strategy: analytic case studies from SALT and START. - Bennett, Paul R. 1997 L'administration Nixon et la négociation SALT 1. - Mélandri, Pierre (1946- . [...]
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