21e siècle, certitudes, surprises possibles, évolutions probables, mondialisation
Le premier mouvement de mondialisation de 1870 à 1914 a été interrompu par les deux Guerres mondiales. Nous n'avons donc jamais eu un mouvement de mondialisation à long terme.
La taille des États-Nations est déterminante : les USA ont consolidé leur position hégémonique de par la taille de leur marché. Cependant, l'État-Nation américain est lui aussi remis en cause au niveau interne particulièrement depuis le 11 septembre à cause d'une population multiethnique et multiculturelle. De plus, on observe un affaiblissement des USA dans le contexte actuel avec la rivalité avec la Chine, la baisse du dollar et la mauvaise image de la démocratie américaine. Même l'État le plus puissant n'est donc pas épargné par la mondialisation.
[...] Le siècle : certitudes, surprises possibles et évolutions probables Le premier mouvement de mondialisation de 1870 à 1914 a été interrompu par les 2 Guerres mondiales. Nous n'avons donc jamais eu un mouvement de mondialisation à long terme. Les certitudes La taille des États-Nations est déterminante : les USA ont consolidé leur position hégémonique de par la taille de leur marché. Cependant, l'État- Nation américain est lui aussi remis en cause au niveau interne particulièrement depuis le 11 septembre à cause d'une population multiethnique et multiculturelle. [...]
[...] L'esprit impérial est aujourd'hui contesté : il est remis en cause par l'information, la justice internationale . Les USA peuvent être minoritaires à l'ONU. De plus, l'usage de la force trouve ses limites dans le développement de la mondialisation. Les EN restent donc le mode d'organisation privilégié. D'où viendront les surprises ? Tout d'abord, la régulation internationale est souhaitée par un nombre croissant d'acteurs (Etats les moins développés, peuples . De part l'accroissement des risques liés à la globalisation la régulation apparaît comme une nécessité. [...]
[...] Mais le besoin d'identité des européens s'exprime de multiples manières : dans la sphère culturelle (la diversité européenne est la principale richesse de l'UE, elle doit donc la garantir), les modes d'action (assumer et revendiquer politiquement les décisions européennes pour tenter d'amorcer un sentiment d'appartenance . Ainsi les frontières de l'UE ne doivent pas être un mur au sens strict mais il doit y avoir un dedans et un dehors clair. C'est seulement si elle arrive à se définir territorialement que pourra advenir une citoyenneté européenne. L'EN n'est pas le cadre idéal de l'expression de la volonté politique des citoyens? [...]
[...] De plus, les peuples exigent des résultats dans le domaine de la sécurité qui débouchera peut être sur une armée européenne. Des réponses peuvent être apportées à la recherche d'identité des peuples notamment au sein de l'EN. Au une des limites de l'EN viendra de l'évolution technologique. La situation la plus probable est que les EN demeureront les acteurs principauxdes relations internationales mais que leurs pouvoirs seront de plus en plus ouvertement contestés et diminués. C - Est il possible de penser une identité nationale supra-étatique ? Une Europe complètement intégrée est encore prématurée. [...]
[...] Cela supposerait donc une dijonction entre ordre politique communautaire et ordre culturel des identités nationales. Pour Habermas, il faut promouvoir un patriotisme constitutionnel qui revient à inventer une rason univerqaliste de participation politique fondé sur le principe de l'Etat de droit. Ce principe irait de pair avec le maintien de la diversité culturelle au niveau national. Le post nationalisme fait cependant l'objet de nombreuses critiques : l'idée de citoyenneté européenne avancée dans le Traité de Maastricht constitue une première anticipation de ce post nationalisme. [...]
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