Depuis leur création, les USA hésitent entre 2 comportements aux niveaux de leur politique étrangère. Pour la première fois en 1896, les USA étaient sortis de leur comportement traditionnel : l'isolationnisme pour une première guerre contre l'Espagne qui leur donne une attitude interventionniste. Depuis cette date les USA n'ont fait qu'hésiter entre l'envie de se consacrer à ce qui se déroule à l'intérieur de leurs frontières et l'envie de se tourner vers le reste du monde. Ces hésitations ont connu dans la période moderne un véritable tournant le 11 septembre 2001, les attentats ont choqué l'opinion publique mondiale. En Europe on a retenu de ces attentats le nombre de victime, le paroxysme du terrorisme international. Pour les américains l'impact est beaucoup plus fort ils ont l'impression de changer d'époque avec en particulier un débat sur la sécurité, sur l'attitude des USA dans le monde totalement bouleversé. C'est ce jour là que l'administration Bush, qui se cherche qui digère une élection difficile, s'affirme enfin, que G.Bush affirme à ses concitoyens qu'il est « en guerre ». C'est ce jour là que le consensus internationaliste éclate en ce qui concerne la politique extérieur. L'évènement est donc suffisamment important pour que l'on se pose la question de savoir en quoi le 11 septembre détermine les grandes lignes de la politique étrangère américaines en pensant que ces dernières dépassent probablement la personnalité et les mandats du président Bush (...)
[...] Un nationalisme de type messianique, une démarche dans le sens de celle des soldats de l'an II (ceux de la révolution française qui voulait la répandre), ces néo conservateur ont appliqués ces principes en Irak dans un désir de renverser Sadam Hussen de façon à faire du grand moyenne orient une zone de progrès sociale et de démocratie. C'est bien une volonté impérialiste conduire le monde arabe et musulman a adopter les valeurs de l'occident. En Irak on a donc eu un compromis entre les nationalistes traditionnels, comme Rumsfeld, et les impérialistes. [...]
[...] La meilleure preuve c'est que aucun candidat capable de postuler à la présidence dans les années à venir n'a vraiment contesté l'intervention orchestrée par G.Bush. Pour un certain nombre de leader démocrate on observe un surprenant décalage entre les propos publics et les privés. II. De l'option nationaliste à l'option impériale Aux USA avant le 11 septembre, un courrant assez fort dans l'opinion public avait réaffirmé la primauté nationale. Les homme politiques américains étaient de plus en plus nombreux dans les années 90 à affirmer que compte tenu de la réussite de leur pays, il fallait que les USA reçoivent un traitement spécial. [...]
[...] Le 11 septembre 2001 n'a pas mis un terme à la volonté des USA de jouer le jeu des organisations internationales et en particulier de l'ONU. Par contre il ne considère plus l'ONU comme un lieu où le droit international est établi pour tous, il considère plutôt l'ONU comme un instrument utilisable à la carte. Exemple en 2003 on considère le conseil de sécurité de l'ONU comme un très bon outil pour mettre en place une coalition. Par contre dès le moment où celui ci se montre hostile à l'intervention, les USA utilisent la force sans qu'il n'y ait dans leur pays de véritable contestation. [...]
[...] L'internationalisme : une tradition remise en cause L'internationalisme est une vision américaine de la politique étrangère qui est très marqué par la façon de voir le monde que l'on a sur la côte nord est des USA. Ce littorale est tournée en priorité vers l'Europe et il est inspiré des modes de pensées européens or cette vision a perdu de son importance. Une des raisons c'est le changement de composition de la population américaine. Les 2 composantes les plus dynamiques de cette population sont la composante hispanique et asiatique. [...]
[...] Cette démarche est dangereuse à deux niveaux, d'une part elle va aller jusqu'au bout de ses intentions quitte à se priver de l'accord de l'ONU. D'autre part elle contient à travers la compromis une contradiction les uns voulant rétablir l'ordre et passer le témoin à une autorité irakienne, les autres s'engageants dans un processus beaucoup plus loin car voulant révolutionner toute une région. [...]
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