The Strategy of Conflict est l'oeuvre de majeure de Thomas Schelling. Il s'agit d'une application de la Théorie des jeux dans le cadre de conflits internationaux. Cet ouvrage est le fruit de ses recherches menées dans le cadre de ses travaux pour la Rand Corporation sur la rationalisation de la négociation.
Thomas Schelling, né en 1921, est un économiste américain. Il est également professeur de politique étrangère, de sécurité nationale, de stratégie nucléaire et de contrôle des armes à la School of Public Policy de l'université du Maryland.
Il travailla à partir de 1945 au Federal Budget Bureau. En 1948, il rejoignit l'ambassadeur Averell Harriman à l'administration du Plan Marshall à Paris.
Il fut ensuite affecté au staff présidentiel pour y suivre les questions du commerce international puis enseigna à l'université de Yale.
[...] C'est dans cette période qu'il commença à appliquer la théorie des jeux aux négociations commerciales internationales et qu'il publia en 1978 Micromotives and Macrobehavior, suivi en 1984 de Choice and Consequences. En 1990, après avoir pris sa retraite de professeur d'université, Thomas Schelling rejoignit l'Albert Einstein Institution. Il publia en 2002 un article pour justifier le refus du président George W. Bush de ratifier le Protocole de Kyoto. Au titre de ses recherches sur le réchauffement climatique, il fut l'un des huit experts réunis à Copenhague pour évaluer les objectifs du millénaire L'oeuvre Le conflit peut être appréhendé comme un état de fait. [...]
[...] C'est la situation de pur conflit. La plupart des situations de conflit sont aussi des situations de négociation où le choix de l'un à un impact sur les décisions puis les gains de l'autre. Les conditions d'emploi de la tactique sont largement conditionnées par l'environnement et la structure de la négociation : recours à un mandataire, publicité sur l'engagement, négociations croisées et/ou continues, limitation de l'ordre du jour, utilisation de menaces et/ou de promesses qui devront pour être efficaces être crédibles. [...]
[...] Aussi, l'application directe avec succès semble compromise. Thomas C. Schelling, La Stratégie du conflit, Presse Universitaire de France, juin 1986. Collection Perspectives Internationales, p Thomas C. Schelling, La Stratégie du conflit, Presse Universitaire de France, juin 1986. Collection Perspectives Internationales, p Thomas C. Schelling, La Stratégie du conflit, Presse Universitaire de France, juin 1986. Collection Perspectives Internationales, p. 287. [...]
[...] Dans le cas de la limitation des conflits, il n'existe pas de solution unique. Il existe une multiplicité de choix qui varient en fonction des caractéristiques qualitatives et de l'environnement. Le principe de la négociation consiste en la coordination des ? attentes et les aspects tacites et explicites des négociations ne sont jamais vraiment indépendants. Même si la négociation tacite est en pratique possible, l'issue de l'accord dépend de la qualité de la communication. La théorie des jeux a ici pour but d'illustrer que le meilleur choix de chacun des joueurs dépend de l'idée qu'il se fait de l'attitude de son vis- à-vis, sachant de celui-ci fait de même, de telle sorte que chacun doit, avant de prendre sa décision, se représenter ce que l'autre pense qu'il fera lui-même, et réciproquement Il existe plusieurs types de jeux dont : le jeu de négociation ou jeu mixte qui soulignent la relation de dépendance entre les acteurs, le jeu de coordination qui renvoie à une mise en commun parfaite des intérêts, le jeu à somme non nulle qui met en exergue l'aspect mixte et l'existence d'un intérêt commun. [...]
[...] Elle est fonction croissante du nombre de missiles détenus par chacun des adversaires. Le but étant de maintenir un équilibre de la terreur qui est sans cesse déstabilisé par les progrès en matière d'armement. Il s'instaure alors un état d'alerte, dispositif visant à minimiser les craintes d'attaque par surprise en surveillant l'adversaire. En conclusion : Afin d'éviter le risque de représailles directes, mieux vaut exercer une dissuasion contre l'adversaire lors d'un conflit limité qui se tiendrait dans une troisième zone qui n'est pas le propre territoire des protagonistes Conclusion Cet ouvrage nous expose une vision américaine de la Guerre Froide et des conflits ouverts qu'elle a provoqués. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture