'On identifie plus ou moins bien ce qui disparaît sous nos yeux, on décèle mal encore ce qui émerge à l'horizon. A défaut de pouvoir définir le produit final de cette transition, essayons du moins de la comprendre'. C'est ainsi que l'auteur définit lui-même son ambition. L'ouvrage de Salamé cherche a conceptualiser les principales tendances sur la scène internationale. Son analyse porte principalement sur le fait essentiel, selon lui des relations internationales : les rapports entre les Etats, et plus précisément la question de l'intervention
[...] Enfin, Dominique David, dans Politique étrangère affirme que "l'ordre de réflexion le plus intéressant de cet ouvrage, riche en pistes et provocations, est sans doute celui que définit le triangle : mondialisation / retour des Etats / redéfinition de la puissance. L'échec des structures collectives conduit au rebond des Etats. Mais la mondialisation s'accompagne d'une déperdition de puissance, et d'une contradiction entre la diffusion des aspirations démocratiques qui ne peuvent s'exprimer jusqu'à aujourd'hui que dans un cadre étatique, et des processus internationaux largement hors de contrôle de l'électeur moyen. [...]
[...] A défaut de pouvoir définir le produit final de cette transition, essayons du moins de la comprendre". C'est ainsi que l'auteur définit lui-même son ambition. L'ouvrage de Salamé cherche à conceptualiser les principales tendances sur la scène internationale. Son analyse porte principalement sur le fait essentiel, selon lui des relations internationales : les rapports entre les Etats, et plus précisément la question de l'intervention. Afin d'essayer de donner une vision cohérente des relations inter- étatiques, Salamé va d'abord introduire une grille de lecture, les principaux concepts et les idées-forces (Introduction). [...]
[...] Leur réapparition, en réaction à une mondialisation perçue comme une occidentalisation, introduit des tendances de désintégration. L'occident ressent un sentiment d'insécurité face aux mutations du monde, il tend à se fermer et à renforcer la dialectique exclusion-inclusion. Les théories du "choc des civilisations" trahissent la mise en défensive et ses interventions militaires comme ses projets normatifs apparaissent comme une double manifestation d'hégémonie. Troisième partie: un code d'ingérence Chapitre 9 : L'intervention, façon Guerre Froide La Guerre Froide avait connu un interventionnisme important des deux superpuissances. [...]
[...] Cet ouvrage, grâce à la rigueur de son analyse, permet ainsi d'affiner une vision trop statique des phénomènes de mondialisation. [...]
[...] En effet, les pays d'où proviennent ces appels d'empire n'ont plus peur de la domination mais de l'exclusion des flux de la mondialisation. L'auteur introduit également plusieurs idées forces qui permettent de mieux comprendre la paradoxale évolution de la scène internationale depuis 1989 dans le contexte de la mondialisation croissante à tous les niveaux. Même si l'intervention en soi n'est pas la preuve de l'inégalité des pays, elle en est le révélateur, d'où la revitalisation du discours sur le triomphe de la libération des pays après la fin de la Guerre Froide, et une interrogation sur la véritable signification de la notion de "communauté internationale". [...]
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