L'auteur met en relief la forte dépendance aux importations de pétrole dont souffrent les Etats-Unis en s'appuyant sur des chiffres (l. 8 à 14). Cette situation délicate explique encore plus pourquoi toutes les conséquences économiques d'une guerre contre l'Irak, dont est révélé le poids pétrolier important, sont à évaluer attentivement par Washington qui doit veiller par cette action à ne pas perturber l'approvisionnement en brut de l'économie mondiale (l. 15 à 19). Afin de stabiliser la situation internationale qui traverse une période de crise à causes de plusieurs troubles politiques qui se reflètent sur l'économie, les deux premiers exportateurs mondiaux, l'Arabie Saoudite et la Russie, mettent en place un rééquilibrage du marché international. Cette mesure tombe inespérément bien pour Washington qui semble pouvoir atteindre la sécurité dans l'approvisionnement qu'elle recherchait (l. 20 à 27). Pour réaliser ce projet, l'OPEP consent à augmenter sa production dans le but de compenser les productions qui ont chuté (l. 28 à 33). L'Arabie Saoudite profite de cette situation pour rappeler aux Etats-Unis sont rôle incontournable sur le marché pétrolier (l. 34 à 43). Cependant un autre allié se profile à l'horizon américain, la Russie avec laquelle les Etats-Unis ont signé un partenariat énergétique (l. 44 à 49). Ainsi, comment le pétrole réussi-t-il a être une arme de pouvoir politique et comment modifie-t-il les relations internationales ?
[...] En effet par une action militaire sur le sol irakien les Etats-Unis pourraient marquer leur présence et contrôler de près la production pétrolière en en bénéficiant largement. Cette décision américaine de déclarer la guerre à Saddam Hussein est envisagée sans le consentement de l'ONU ni de la majorité des autres puissances internationales qui cependant, en cas de conflit en subiraient des conséquences, notamment en approvisionnement du brut dont le cours en serait perturbé. Ainsi les principaux pays producteurs réagissent face à cette situation en jouant de leur poids pétrolier pour stabiliser le marché mais aussi afin de susciter des alliances politiques qui modifient les relations internationales. [...]
[...] Cette méthode a souvent représenté une des meilleures armes de l'Arabie Saoudite pour gagner une place stratégique au sein du marché mondial. En effet au cours des différents chocs pétroliers ( 1982), la politique de ce pays, le premier exportateur mondial du pétrole, consistait à essayer de freiner la hausse des prix vertigineuse en inondant le marché de pétrole quand il y avait peu d'exportations en augmentant la production pour faire chuter les cours les Saoudiens peuvent montrer qu'ils demeurent des alliés fiables et responsables, et qu'ils restent incontournables sur le marché pétrolier (l. [...]
[...] Ainsi, fin 2002, début 2003 la situation du marché pétrolier n'est pas brillante et cause des soucis aux pays demandeurs tels que les Etats-Unis qui demeurent les plus grands consommateurs de pétrole au monde. Par ailleurs, le 7 janvier 2003, George W. Bush présente un plan de relance de l'économie de 674 milliards de dollars sur dix ans. En outre le Venezuela, troisième parmi les pays composant l'OPEP, traverse une grave crise politique qui se répercute sur la production du pétrole qui chute inexorablement. [...]
[...] Après les attentats du 11 septembre 2001, les relations entre Riyad et Washington n'ont cessé de se dégrader : 15 des 19 terroristes kamikazes étaient saoudiens et 125 citoyens du royaume ont été trouvés en Afghanistan les armes à la main parmi les talibans directement mise en cause pour son financement des mouvances islamistes de par le monde (l. 40-43). Cette crise économique permet aux Saoudiens de faire un retour sur le marché qui va resserrer son ancienne alliance. Cependant, l'Arabie Saoudite n'est pas le seul pays qui cherche à nouer un lien avec la puissance américaine. [...]
[...] L'article montre qu'une guerre en Irak est envisageable seulement à condition de réussir à éviter des perturbations dans le marché pétrolier à 7). Ensuite l'auteur met en relief la forte dépendance aux importations de pétrole dont souffrent les Etats-Unis en s'appuyant sur des chiffres à 14). Cette situation délicate explique encore plus pourquoi toutes les conséquences économiques d'une guerre contre l'Irak, dont est révélé le poids pétrolier important, sont à évaluer attentivement par Washington qui doit veiller par cette action à ne pas perturber l'approvisionnement en brut de l'économie mondiale à 19). [...]
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