Le système international est le plus instable des systèmes politiques. Puisque nos études nous démontrent que l'Etat n'en est plus l'acteur principal, qui est-ce ? Ceci étant, la scène internationale, produit de l'Etat, en ressent les crises au gré de sa transformation par des flux transnationaux extra-étatiques.
Dès le Traité de Wesphalie en 1648, l'Etat assure la territorialité, la souveraineté et sécurité comme composantes du système international. Mais l'universalisation de ce modèle étatique se heurte aux différentes cultures. Se créent alors différents Etats dont les règles composent et recomposent en permanence un nouveau droit international marquant de cette façon l'organisation de la scène internationale.
De cette différenciation suit un double défi : l'Etat doit s'affirmer malgré l'importance croissante des acteurs transnationaux (multinationales, religions, échanges…) qu'il contrôle de moins en moins ; l'Etat doit reprendre sa tutelle face à une mobilité croissante des individus affirmés comme citoyens de la scène internationale.
L'Etat continue de perdre de sa puissance et de son autonomie. C'est la crise de l'Etat-nation, qui n'assure même plus la sécurité interne à son territoire provoquant la crise de l'obéissance civile, et a fortiori celle de son action internationale. Tout tend à l'internationalisation et l'Etat se pose en concurrent. Ainsi, la scène, évolue dans un espace d'instabilité ou de désordre dans lequel, individus et sociétés trouvent leurs intérêts, encourageant un certain dynamisme.
Cependant, ce désordre incontrôlé ne promet pas une performance et appelle à une recomposition du système qui n'obéit plus aux lois des théories classiques et qui nécessite de nouvelles règles, une nouvelle définition.
[...] Cette stratégie est dite totale, car elle est quotidienne et combine forces économiques, culturelles et militaires dans un but politique. Cependant, la paix int. et la sécurité individuelle sont menacées par bien d'autres phénomènes : la multiplication des perturbations régionales, la dissémination de la violence politique et la prolifération des armes de destruction massive. La stratégie de dissuasion nucléaire doit décourager toute agression étrangère, mais doit aussi permettre d'élargir le terrain d'action politique d'un l'État potentiellement agresseur, hors de ses frontières. [...]
[...] mondiale subit un phénomène de dédoublement, où coexistent un système interétatique et des acteurs extérieurs utilisant la violence pour y pénétrer par force. Le désordre de la Sc. .I. est à son apogée : pas de règles du jeu, la violence prend un sens différent selon les cultures et leurs codes de légitimité, mais elle est toujours concrétisation du refus de la règle établie par l'« autre» et devient un mode de régulation politique pour satisfaire les aspirations d'un groupe. [...]
[...] qui intégrera toutes ces oppositions menaçantes. Au moins, l'Humanité aura compris qu'elle ne peut se passer d'une réflexion sur l'éthique et sur la personne humaine dès qu'elle prétend en organiser la vie qui est autre que puissance, commerce, finance et politique La lutte doit être quotidienne et celle de chacun. [...]
[...] Chap :La montée des flux transnationaux Du fait de l'effacement de l'État devant certains phénomènes déjà étudiés, on a différencié les types de RI (interactions entre états) les doublant de relations transnationales (interactions qui ignorent frontières et souveraineté). Le contournement de l'État Coexistent donc le monde de l'État, codifié, formé d'un nombre connu d'acteurs ; et le monde multicentré, formé d'un nombre presque infini d'intervenants dont l'action, autonome de l'État, remet en cause frontières et souverainetés. Les flux transnationaux : toute relation qui se construit dans l'espace mondial et qui se réalise en échappant,au moins partiellement, au contrôle des États peuvent être très variés : produits par des organisations non gouvernementales (flux religieux, flux de capitaux),ou par une composition d'actions individuelles multiples (flux démographiques, stratégie d'une entreprise multinationale ).Un bon exemple de flux transnational qui a marqué le Vingtième siècle et la structure contemporaine de la Sc.I. [...]
[...] Tout tend à l'internationalisation et l'État se pose en concurrent. Ainsi, la scène, évolue dans un espace d'instabilité ou de désordre dans lequel, individus et sociétés trouvent leurs intérêts, encourageant un certain dynamisme. Cependant, ce désordre incontrôlé ne promet pas une performance et appelle à une recomposition du système qui n'obéit plus aux lois des théories classiques et qui nécessite de nouvelles règles, une nouvelle définition. Première partie L'irruption des sociétés Chap.1 :L'éclatement culturel D'une rationalité à plusieurs La culture est un système de significations communément partagé par des individus membres d'une même collectivité C'est donc un code auquel se lient une identité, puis une nation que l'on croit pouvoir délimiter, territorialiser, et que l'on oppose à une autre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture