Résumé précis de 18 pages du livres Théories des relations internationales de Jeangène Vilmer
[...] Les fondateurs Marx et Engels n'ont pas formulé de théorie des RI à proprement parler. En guise de politique étrangère estiment que “l'émancipation des classes travailleuses requiert leur union”. Ils ont un objectif globaliste que “l'existence même des RI pose un problème grave, et peut-être insoluble au marxisme ( ) la pensée marxienne postule l'unité absolue de l'humanité comme son idéal”. L'impérialisme marxiste consiste à dire que le monopole crée du profit, donc de l'épargne, donc une incitation à investir à l'extérieur et incite in fine les forces capitalistes à faire pression sur les gouvernements pour qu'ils s'étendent en annexant d'autres territoires : c'est pourquoi les conquêtes coloniales, et plus largement l'impérialisme, sont des produits du capitalisme. [...]
[...] Aron reconnait l'existence d'une “société transnationale”, qui “se manifeste par les échanges commerciaux, les migrations des personnes, les croyances communes, les organisations qui passent par dessus les frontières”. Le manifeste de Keohane et Nye Le transnationalisme remplace le paradigme statocentré traditionnel par un paradigme de la politique mondiale qui s'intéresse non seulement aux acteurs gouvernementaux mais aussi aux acteurs intergouvernementaux et non gouvernementaux. L'interdépendance est certes en partie bénéfique mais les transnationalistes nuancent l'optimisme de la thèse classique du doux commerce. [...]
[...] Le constructivisme Le constructivisme, présenté par la sociologie de la connaissance, s'impose comme concurrent au réalisme et au libéralisme grâce à l'échec des théories classiques qui ne sont pas parvenues à anticiper la fin de la Guerre Froide et la radicalité du postpositivisme laissant le champ libre à une approche perçue comme plus raisonnable. Le constructivisme vient de la philosophie des sciences. Aujourd'hui il est le courant le plus populaire, elle ouvre la voie à l'éclectisme et au refus du paradigmatisme. Il combine une épistémologie positiviste (l'existence d'une réalité extérieure et la possibilité de l'étudier) et une ontologie post-positiviste (cette réalité est intersubjective). [...]
[...] Les globalistes des années 90 conçoivent le transnationalisme comme un modèle non pas opposé au stato-centrisme traditionnel, mais complémentaire de celui-ci. Les RI évoluent vers l'étude d'une “société globale”. Aux objets d'étude traditionnels se sont ajoutés des “problèmes globaux” (droits humains, environnement, gouvernance globale) Le néolibéralisme Dans les années 80 s'est développé le débat “néo-néo”, entre néolibéralisme et néolibéralisme. Ils partagent le même point de départ (l'anarchie) et la même méthode (rationaliste et statocentrée). Les néolibéraux insistent sur la possibilité de la coopération internationale et sur l'importance des institutions et des régimes. [...]
[...] Cette hégémonie se manifeste par la quantité de chercheurs actifs, la réputation et la formation. La critique de l'hégémonie américaine a fini par faire éclore dans les années 90-00 des études perspectivistes, s'intéressant à la question de la perspective des RI, un mouvement se consolide en faveur d'une nouvelle approche dite des “RI globales”. II- Le réalisme Le réalisme tient compte des contraintes du réel, c'est-à-dire de ce qui est, du monde non idéal dans lequel nous vivons, pour analyser les situations politiques en toute connaissance de cause. [...]
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