L'article qui va être étudié dans cette note critique est un article extrait de la revue « Politique étrangère » paru au troisième trimestre 1999. Cette revue a pour ambition de mettre en lumière les débats au cœur des relations internationales et se veut un instrument de référence pour les milieux académique. Elle est éditée par l'IFRI (Institut français des relations internationales). L'auteur de cet article n'est autre que le directeur de l'IFRI, Thierry de Montbrial, né en 1943, diplômé de Polytechnique, de l'école des Mines et de l'université de Berckley. Il a dirigé le centre d'analyse de prévision de ministère des affaires étrangères et est donc également le directeur général de l'IFRI. En plus de ses nombreux articles et édito dans la revue « Politique étrangère » il a publié de nombreux ouvrages tels que Géographie politique, collection « que sais-je ? » PUF, 2006 et La guerre et la diversité du monde, L'aube, Le monde, 2004. Cet article intitulé « Réflexion sur la théorie des relations internationales » est écrit dans le contexte de la chute de l'URSS dix ans plus tôt qui a chamboulé le domaine des relations internationales et a provoqué une remise en question de certaines théories. L'intervention de l'OTAN au Kossovo l'année de l'écriture de cet article se ressent également avec la notion d'intérêt national qui y est développé. La question qui peut être posé à propos de cet article serait, étant donné le bouleversement de la discipline, par les faits historiques et également par la monté des auteurs « post »: Comment définir une théorie des relations internationales ? Et par quelles méthodes y parvenir ?
Pour éclaircir ces questions, une première partie expliquera la méthode de travail de l'auteur, puis une seconde exposera les concepts de sécurité et d'identité nationale, puis une troisième développera les fondements des théories évoquées par l'auteur.
[...] Réflexions sur la théorie des relations internationales, de Thierry de Montbrial L'article qui va être étudié dans cette note critique est un article extrait de la revue Politique étrangère paru au troisième trimestre 1999. Cette revue a pour ambition de mettre en lumière les débats au cœur des relations internationales et se veut un instrument de référence pour les milieux académique. Elle est éditée par l'IFRI (Institut français des relations internationales). L'auteur de cet article n'est autre que le directeur de l'IFRI, Thierry de Montbrial, né en 1943, diplômé de Polytechnique, de l'école des Mines et de l'université de Berckley. [...]
[...] La notion de système a aussi une modalité plus étroite: les modèles qui spécifient les théories vue de la confrontation avec le réel se présentent souvent comme des systèmes dynamiques. Dans un système dynamique, il faut faire la distinction entre variables endogènes, exogènes, régulation, transition, états successifs. Mais actuellement, dans la discipline des relations internationales, contrairement à l'économie, l'analyse des systèmes dynamiques n'a pas été utilisée avec beaucoup de résultats. Car les obstacles sont nombreux. Première difficulté: il faudrait pouvoir définir sans ambiguïté l'état de ce système. Cela est difficile car la plupart des variables d'état sont des grandeurs intensives et non pas extensives. [...]
[...] Dans le cadre de son étude sur la théorie des relations internationales, l'auteur dans une première partie, pris le concept de RI. Il en a d'abord défini le champ, puis proposé des définitions et à partir des définitions, il a relevé les concepts clés, pour définir le plus important dans les RI, c a d la sécurité, mais il glisse vers d'autres concepts indissociables comme l'identité, l'intérêt national. Il met bien en évidence en même temps, sa vision de la discipline, à savoir qu'il faut sans arrêt faire des allers et retours entre les idées et les faits ce qui l'amène à modifier le concept de système international, (révision de la théorie,) et de sortir d'une vision trop étroite des choses. [...]
[...] Ils ont élaboré une théorie et on leur reproche de n'avoir pas prévu la chute de l'union soviétique. Plutôt que cela, on doit leur reprocher d'avoir voulu bâtir une théorie générale. L'impossibilité d'une théorie générale n'exclut pas cependant de bâtir à l'intérieur des théories partielles pertinentes et justement limitées. De ce point de vue, la science économique est plus avancée. Elle dispose d'une batterie de théories parfaitement formalisées. Par exemple la théorie de l'équilibre général. A partir de cette théorie, des modèles sont construits, testés empiriquement (statistiques Mais on trouve cela également en relations internationales avec la théorie de la balance of power qui se prête à la mathématisation On peut aussi remarquer que l'on se prête maintenant à de nombreux travaux pré mathématiques pour l'étude des alliances et des régimes internationaux. [...]
[...] Ainsi, l'auteur va circonscrire le champ d'étude aux relations internationales. Après avoir délimité son champ d'étude, l'auteur va commencer son étude à partir de définitions. Comment fait-il ? Si nous prenons l'exemple de la définition des relations internationales, il prend trois définitions: une de Raymond Aron, auteur réaliste, maître en la matière; puis celle de K.Waltz, chef de file des néo-réalistes, qui diffère peu de celle de Aron, et enfin une dont la vision est très différente, celle de M.C.Smouts, La mise en relation de ces trois définitions va donner à l'auteur l'occasion de donner son propre avis, en ayant une vision critique, et de par ces définitions, il va prendre des concepts clés, qui vont lui permettre de continuer son étude. [...]
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