Rapport mondial sur le développement humain 1994, PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement, après Guerre froide, ONU Organisation des Nations Unies, Sommet de la Terre 1992, ADP Aides Publiques au Développement
En 1994, le Rapport mondial sur le Développement humain a été publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et a pour but d'établir un agenda pour le Sommet social à venir en 1995. Le Sommet social est organisé pour fêter les 50 ans des Nations unies et doit rendre compte du bilan et des objectifs à venir de la plus grande organisation internationale créée au sortir de la guerre. Le postulat de départ est que les menaces qui pèse sur la sécurité humaine n'ont pas disparu, mais qu'elles ont changé de forme. Ce rapport tend à affirmer que le facteur de paix dans le monde tient au sentiment de sécurité dans la vie quotidienne des individus - cette sécurité ne pouvant plus être assurée uniquement par les armes, mais bien par le développement humain.
[...] Rapport mondial sur le développement humain (1994) - PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) I. Pourquoi ce rapport ? En 1994, le Rapport mondial sur le Développement humain a été publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et a pour but d'établir un agenda pour le Sommet social à venir en 1995. Le Sommet social est organisé pour fêter les 50 ans des Nations Unies et doit rendre compte du bilan et des objectifs à venir de la plus grande organisation internationale créée au sortir de la guerre. [...]
[...] - Une charte sociale mondiale qui vise à rendre effectif les grands objectifs établis lors des précédents engagements internationaux, notamment l'Agenda 21 adopté lors du Sommet de la Terre en 1992, en chargeant les Nations unies de chiffrer les couts, fixer priorités et des calendriers et d'en contrôler les actions grâce à un Conseil de Sécurité économique. - Un pacte de type 20-20 pour le développement humain : Une fois la charte sociale mondiale adoptée, elle doit être suivie par un pacte qui engagerait les pays à assurer un minimum de développement. Le Rapport propose une réforme du budget qui impliquerait que les pays en développement réaffectent 20% de leur budget au développement et que les pays donateurs portaient à 20% la part de leur aide consacrée au développement, répondant effectivement à un partage des responsabilités. [...]
[...] Une nouvelle conception de la sécurité humaine émerge alors, en opposition au concept initial des Nations unies qui mettait sur le même plan le territoire et les personnes. Les menaces contre la sécurité relevaient donc d'une menace de l'intégrité du territoire, légitimant l'usage des armes. Mais ce que nous dit ce rapport est qu'à l'aune du XXIe siècle, le sentiment d'insécurité relève davantage des incertitudes de la vie quotidienne (accès à l'emploi, la sécurité sanitaire, vivre dans un environnement sain, combattre les criminalités ) Pour justifier et encadrer les éléments de (re)définition de la sécurité humaine, le rapport en donne les caractéristiques qui suivent : le souci de la sécurité humaine est partagé par tous les individus du monde ; une sécurité humaine compromise dans un pays a des conséquences pour tous les autres pays ; il est moins couteux et plus humain de prévenir les menaces d'insécurité que de les guérir. [...]
[...] - Il faudrait créer un Conseil de sécurité économique qui serait intégré aux Nations unies et formerait un lieu de prise de décision axée sur le développement humain durable ; qui représenterait autant les pays développés que les pays en développement dans son système de vote ; formée d'une petite structure de membres facilitant sa gestion ; faisant appel à des experts nationaux ; et qui devra assurer le suivi des activités des organisations à l'échelle du globe. La création d'un tel organe impose de modifier la Charte des Nations unies ce qui semble ambitieux dans l'immédiat. C'est pourquoi le rapport préconise dans un premier temps de charger ces missions au Conseil de Sécurité. Finalement, ce rapport a bel et bien une visée normative pour organiser la recherche de la paix. Régulièrement, le contexte mondial étant en évolution, les Rapports sur le développement humain rendent compte de l'état des relations internationales et des conflits persistants. [...]
[...] Ainsi, c'est à cette occasion que le PNUD formule la notion de « développement humain » a pour principale « d'élargir la gamme des choix offerts à la population, qui permettent de rendre le développement plus démocratique et plus participatif. Ces choix doivent comprendre des possibilités d'accéder aux revenus et à l'emploi, à l'éducation et aux soins de santé et à un environnement propre ne présentant pas de danger. L'individu doit également avoir la possibilité de participer pleinement aux décisions de la communauté et de jouir des libertés humaines, économiques et politiques. [...]
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