Le pétrole fait l'objet de toute une mythologie populaire, car il symbolise un enrichissement prodigieux et très rapide, incarné par des noms comme celui de Rockefeller, équivalent au nom de Rothschild. Les dirigeants des entreprises pétrolières sont censés avoir un pouvoir immense, capable de plier les États à leur volonté, de les faire intervenir militairement en cas de besoin, etc.
De fait, le pétrole a un rôle majeur dans l'économie en particulier à partir de 1945 : il sert aux transports quotidiens, sert de matière première pour les objets usuels ; il a eu pendant la guerre une valeur stratégique. Il a permis une véritable révolution économique, par la révolution des transports qui contribue à un raccourcissement des distances et donc à un accroissement du commerce mondial.
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, sa production et sa consommation croissent considérablement (la production est décuplée entre 1945 et 1995). De 1948 à 1987, la consommation d'énergie est multipliée par 5, la part du pétrole passe de 20 à 25,5 %, celle du gaz naturel de 12 à 14,8 %, tandis que celle du charbon et de l'électricité hydraulique recule.
Dans le même temps, les réserves d'hydrocarbures augmentent, on trouve de nouveaux gisements, notamment offshore, et l'énergie fournie par le pétrole est d'abord considérée comme inépuisable. L'exploitation du pétrole implique toute une organisation : on le transporte dans les pipe-lines (« oléoducs » en français), dans des camions, des bateaux-citernes (les tankers) ; le raffinage nécessite de lourdes installations industrielles. Les différentes étapes de la production à la consommation passent par des intermédiaires dépendants de puissantes sociétés, les majors, qui disposent de réseaux de distribution mondiaux et d'une grande puissance financière.
En 1945, les 7 plus importantes sont américaines (5) et britanniques (2). L'Etat américain soutient les sociétés américaines si nécessaire, car le pétrole est essentiel pour l'industrie. En 1945, les États-Unis représentent 65,8 % de la production mondiale, vient ensuite le Venezuela avec 13,4 %, l'Europe orientale avec 6,8 %, le Proche-Orient avec 7,5 %.
[...] "Pétrole et relations internationales depuis 1945", André Nouschi Le pétrole fait l'objet de toute une mythologie populaire car il symbolise un enrichissement prodigieux et très rapide, incarné par des noms comme celui de Rockefeller, équivalent au nom de Rothschild. Les dirigeants des entreprises pétrolières sont censés avoir un pouvoir immense, capable de plier les Etats à leur volonté, de les faire intervenir militairement en cas de besoin, etc. De fait, le pétrole a un rôle majeur dans l'économie en particulier à partir de 1945 : il sert aux transports quotidiens, sert de matière première pour les objets usuels ; il a eu pendant la guerre une valeur stratégique. [...]
[...] Le nouvel état dénonce l'Arabie Saoudite et d'autres états rentiers comme corrompus et indignes d'être au pouvoir selon la charia. La paix signée entre l'Egypte de Sadate et Israël à Camp David en 1978 et 1979, permet à l'Egypte de fournir du pétrole à Israël. L'Egypte est évincée de l'OPAEP en et 1979 sont des années clés au Proche-Orient. Les facteurs de la révolution iranienne sont multiples : le Shah réduit au silence ses opposants, sauf les religieux (c'est une dictature dynastique). [...]
[...] (1945 1960) Les facteurs principaux du recul de la domination de la production américaine sont les suivants : le Proche-Orient devient l'un des premiers producteurs mondiaux, l'URSS et l'Indonésie recommencent à extraire du pétrole, d'autres producteurs apparaissent en Afrique et en Amérique (le Canada). La production américaine augmente de 1945 à 1960 mais elle diminue en proportion ; le Venezuela reste le deuxième producteur mondial et connaît une très forte croissance dans cette période. L'ENI Un autre facteur est l'apparition en Italie d'un certain E. Mattei qui bouleverse le jeu habituel des sociétés pétrolières par l'intermédiaire d'une société, l'ENI (Ente Nazionale dei Idrocarburi). Il veut affirmer l'indépendance de l'Italie face aux majors. [...]
[...] Un quart environ de la production mondiale est tirée des fonds marins. La croissance de la consommation d'Hydrocarbures est inégale selon les régions : entre 1980 et 1985, elle régresse en Amérique du Nord et en URSS par rapport au reste du monde, mais son volume réel ne cesse de croître (5,2%aux EU en UE pour le Japon 63% pour la Chine et 162% pour le Moyen Orient). Cette consommation croissante vient surtout de l'augmentation des réserves de gaz et de son utilisation : 39% des réserves mondiales sont détenues par l'Ex-URSS. [...]
[...] Cette dernière attitude engendre un sérieux malaise dans le monde arabe car Israël refuse de se plier aux résolutions de l'ONU et reste un rand allié des Etats Unis. L'ensemble du proche orient est à cette époque agité par un Islamisme radical dont le credo est soutenu par le Hezbolla au Liban en Palestine et en Syrie. La carte géopolitique du monde est très instable, une liste d' états pivots dont le basculement peut modifier la cosmogonie internationale peut être établie. L'Algérie, La Turquie, L'Inde et L'Indonésie, Le Pakistan, Le Brésil, Le Mexique, et L'Afrique du Sud. [...]
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