« La guerre est impossible, mais la paix est tout aussi improbable »
Dans ce contexte de guerre froide, les deux blocs gouvernent le monde et font de la terre un village planétaire. En effet avec la fin de la seconde guerre mondiale, est né un système international qui se définit par les interactions entre les différents pays. L'affaiblissement de l'Europe après la seconde guerre mondiale a permis une montée en puissance de deux nations relativement épargnées par le conflit mondial.
L'U.R.S.S. devient la première armée du monde après la dissolution de l'armée alliée anglo-saxonne. Les Etats-Unis n'ont pas été envahis et détiennent le monopole nucléaire, ce qui leur donne un avantage de puissance absolue. Le système planétaire rentre donc dans une nouvelle ère où la dissuasion thermonucléaire et le nouveau concept de puissance change la donne du tout au tout.
Dans un premier temps, nous étudierons le concept de puissance chez Aron ; puis nous analyserons la stratégie de dissuasion thermonucléaire avec ce que cela comporte en tant que nouvel ordre mondial...
[...] La bataille idéologique fait partie intégrante du combat que se livrent les deux grands. Selon Aron, les U.S.A. ont eu plus de retenue à l'égard de l'U.R.S.S . Les solutions aux crises étaient à chaque fois acceptables, il existait une règle informelle pour ne pas aller trop loin car ils craignaient une guerre illimitée qu'aucun n'aurait pu contrôler. Plus les années passaient et plus le calibre des armes diminuait lors des crises opposant les deux Grands. Les U.S.A. et l'U.R.S.S. ont appris à se connaître avec les années. [...]
[...] Aron Dans Paix et guerre entre les nations, Raymond Aron entreprend le projet d'une vaste théorie générale des relations internationales à l'image de la théorie générale de John Maynard Keynes. Son objectif était de délimiter le champ propre aux relations internationales en s'attachant à un caractère spécifique qu'il avait cru trouver dans la légitimité et la légalité du recours à la force armée de la part des acteurs Roche). Dans les civilisations supérieures, ces relations sont les seules, parmi toutes les relations sociales, qui admettent la violence comme normale. [...]
[...] On ne peut donc déduire automatiquement le rapport de puissance entre les pays. Supposons en effet, que la puissance soit toujours l'enjeu réel de la diplomatie, comme l'affirme l'école réaliste. Y voit-on le potentiel de ressources ? Un pays neutre comme la Suisse ne recherche pas le maximum de potentiel militaire, mais l'optimum de capacité défensive. La puissance ne saurait dons être le concept fondamental à partir duquel édifier des modèles des relations internationales : En tant que moyen, elle ne se révèle pas mesurable. [...]
[...] L'année 1947 constitue l'année de rupture entre les grands alliés de la guerre et le départ de la guerre froide. En janvier 1947, pour arrêter la progression du communisme en Europe, le Général Marshall propose la politique du containment (l'endiguement). L'U.R.S.S. et l'Europe de l'Est refusent l'aide financière et militaire proposée par les Etats-Unis. Le plan Marshall consacre donc la division de l'Europe. Le blocus de Berlin et la création de deux Allemagne, la guerre en Corée et en Indochine seront les points de tension de l'opposition entre bloc occidental et bloc soviétique. [...]
[...] est hostile à des groupements régionaux à l'intérieur de son bloc. Pour l'U.R.S.S., il y a un seul système de pacte de non-agression et d'assistance mutuelle. Depuis 1945, les traités consacrent des liens existants avec les Etats frères. Le 14 mai 1955, on passe à la technique multilatérale avec le pacte de Varsovie. L'U.R.S.S. a ainsi son propre état-major. À la différence de l'OTAN, l'autorité est plus rigoureuse car le consentement plus douteux, le bloc soviétique est idéocrate. Le bloc de l'Est est organisé économiquement avec des plans supranationaux ou nationaux. [...]
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