Le monde post-américain, Fareed Zakaria, croissance économique, dette, coopération internationale, menace islamique, NTIC nouvelles technologie d'information et de communication, politique, montée du nationalisme, Chine, Inde
Fareed ZAKARIA, né en 1964 à Bombay, est un auteur, analyste et journaliste américain spécialisé dans les relations internationales, le commerce international et la politique étrangère des États-Unis. Après avoir suivi les cours de sciences politiques de Samuel Huntington et Stanley Hoffmann à Yale et Harvard, il dirige aujourd'hui le Newsweek International et écrit pour le New York Times, le Wall Street Journal et le New Yorker. Il est également l'un des présentateurs-vedettes de CNN.
[...] Leur déclin n'est donc pas très brutal. Ils sont toujours l'acteur mondial le plus puissant, mais la concurrence commence à devenir plus présente. Aujourd'hui, le principal concurrent commercial des États- Unis est l'Union européenne, mais d'autres puissances comme la Chine connaissent un essor important. Cependant, ces concurrents restent divisés sur le plan politique et militaire donc les États-Unis restent une superpuissance et doivent faire face aux plus grands défis. Ils perdent du terrain sur le plan géopolitique, et devront faire des compromis dans le futur s'ils veulent que plusieurs pays se résignent à suivre leur opinion. [...]
[...] Le terrorisme est une tactique militaire où l'objectif est d'apeurer les populations, la résistance est donc le seul moyen efficace de combattre le terrorisme. B. La grande expansion La période actuelle présente un tumulte politique et une croissance économique, tout comme la période de boom, entre les années 1890 et 1900, ou comme la période d'après-guerre, jusqu'au début des années 1960. Pendant ces périodes, de grands pays entrent dans l'économie mondiale : l'Allemagne et les États-Unis pour la première, l'Asie orientale pour la deuxième.) Aujourd'hui, ce sont les marchés émergents qui mènent cette croissance économique puisqu'ils représentent de l'économie mondiale. [...]
[...] Un monde aveuglé et édenté Nehru, Premier ministre indien de 1947 à 1964, est le symbole de la politique étrangère indienne, car c'est lui qui l'a mise en place. Nehru était contre la Guerre Froide et pour le non-alignement, suivant les principes de son mentor, Mahatma Gandhi. En matière de politique étrangère, Nehru méprisait les alliances, les pactes, les traités et ne s'intéressait pas aux questions militaires, il préférait se concentrer sur la paix, ce qui lui a entraîné l'invasion de l'Inde par la Chine en 1962 suite au différend au sujet du Tibet. [...]
[...] Ces pays émergents n'ont plus recours au FMI, se portent même garants vis-à-vis d'autres économies et sont appelés à prendre part aux discussions internationales autour des crises (G20). C. Tous dans le même bateau Aujourd'hui, pour régler les graves problèmes mondiaux, seule la coopération internationale permet d'entrevoir des solutions. Ces problèmes peuvent être le terrorisme, la contagion financière, les maladies infectieuses, l'énergie ou encore la sécurité. Pour les maladies infectieuses, la solution semble résider dans l'OMS, mais elle manque de moyens financiers pour dicter des règles applicables à tous. Par ailleurs, de nombreux pays refusent de coopérer par méfiance. [...]
[...] L'Inde, par sa décomposition en États, peut être comparée à l'Europe. Cette diversité lui offre un avantage politique qui est de ne pas se trouver sous le joug d'une dictature, mais aussi l'inconvénient de ne pouvoir réunir sa population sous de mêmes intérêts. Les réformes sont donc difficiles et il est peu probable d'envisager des changements majeurs dans la politique étrangère à venir. En cela, l'Inde sera une puissance régionale et aura un rôle important sur la scène internationale, mais ne sera pas aussi puissante que les statistiques le prédisent. [...]
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