Conseil de sécurité, ONU, organisations internationales, David Ambrosetti
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INTRODUCTION
Dans son article « Décide de demeurer saisi de la question » - La mobilisation du Conseil de Sécurité face aux crises, David Ambrosetti tente d'expliquer dans quelles conditions une organisation internationale décide de s'engager pour faire face à une crise. Ainsi, il décide d'étudier plus précisément ce mécanisme au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU en s'appuyant sur une expérience qu'il a personnellement effectuée ; à savoir un stage au sein de la mission permanente de la France à l'ONU. L'objectif de l'article est alors de démontrer que les acteurs des organisations internationales, ici le Conseil de Sécurité de l'ONU, agissent selon des règles bien précises. Ces règles qui sont aussi bien formelles qu'informelles ont pour but de démontrer si les acteurs agissent dans leur intérêt personnel ou national ou bien dans un intérêt commun. Elles permettent également de comprendre quel degré d'importance le Conseil de Sécurité va attribuer à un évènement qu'il considère comme une crise.
David Ambrosetti décide de traiter la question en trois parties. Il expose tout d'abord la méthode qu'il a utilisée pour faire son étude et pour quelles raisons. Ensuite, il explique point par point les différentes règles auxquelles se plient les acteurs du Conseil de Sécurité en veillant à les étudier dans l'ordre chronologique dans lequel est prise une décision. Enfin, il s'attache à définir une grille d'analyse et d'interprétation des intérêts de chaque acteur du Conseil de Sécurité en considérant qu'ils appartiennent à des groupes différents. Son passage à la mission permanente de la France à l'ONU va lui permettre de mener son travail de l'intérieur.
[...] L'objectif de l'article est alors de démontrer que les acteurs des organisations internationales, ici le Conseil de Sécurité de l'ONU, agissent selon des règles bien précises. Ces règles qui sont aussi bien formelles qu'informelles ont pour but de démontrer si les acteurs agissent dans leur intérêt personnel ou national ou bien dans un intérêt commun. Elles permettent également de comprendre quel degré d'importance le Conseil de Sécurité va attribuer à un évènement qu'il considère comme une crise. David Ambrosetti décide de traiter la question en trois parties. [...]
[...] Cette notion de sécurité collective découle enfin sur un autre concept qui apparaît à la même période ; le concept de société mondiale A l'heure actuelle, la mobilisation du Conseil de Sécurité dépendrait non plus des diplomates en son sein mais des relations entre ces acteurs et les autres acteurs de la scène internationale. De cette manière, on peut parler de société mondiale car les relations sont désormais transnationales. Le diplomate qui décide de vouloir convaincre ses pairs de se mobiliser au sein du Conseil de Sécurité agit au nom de l'intérêt commun et recouvre donc totalement le concept de société mondiale Expression de Marie-Claude Smouth 10 CONCLUSION L'article de David Ambrosetti est intéressant dans la mesure où il permet d'expliquer dans quelles conditions les organisations internationales se mobilisent face aux crises internationales. [...]
[...] En effet, même si tout point de vue reste très subjectif, ici, le fait même d'être un individu observateur change la donne. Les impressions recueillies seront celles de l'auteur et uniquement les siennes. Or, si un autre auteur souhaite utiliser ces éléments, il ne s'agira pas d'éléments de fait. Ce seront les observations relatées telles que David Ambrosetti les aura ressentis et vécus et elles seront obligatoirement imprégnées de son point de vue. Cette façon d'étudier un phénomène social n'est pas nouvelle toutefois, c'est la première fois qu'elle est appliquée à une telle étude. [...]
[...] Cependant, d'autres auteurs des relations internationales exposent des conclusions différentes de celles de David Ambrosetti. Ainsi, de nombreux auteurs mettent l'accent sur le caractère légitime d'une action internationale. Dans ce contexte, il s'agit de dire que les diplomates internationaux agissent car cela leur parait légitime et que les Etats qui les suivent ne se sentent pas contraints par un lien de groupe mais considèrent au contraire que leur revendication est juste et que dans cette mesure, elle doit être défendue. [...]
[...] Voyons alors comment David Ambrosetti a décidé de mener son étude à travers son article Décide de demeurer saisi de la question - La mobilisation du Conseil de Sécurité face aux crises. B. Retour sur l'article : de la méthode utilisée aux conclusions tirées David Ambrosetti divise son article en trois parties. La première partie est dédiée à l'explication de la méthode qu'il a utilisée pour mener à bien son étude. Dans la deuxième partie, il s'attache à énumérer les règles formelles et informelles que suivent les individus au sein du Conseil de Sécurité pour prendre une décision. [...]
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