Une introduction générale situe le sujet et l'explique, posant un cadre théorique d'analyse ; suit une série d'études régionales, qui peuvent valider le cadre théorique défini mais aussi l'infirmer ; enfin, une troisième partie tente de définir les facteurs généraux qui interviennent dans l'économie des guerres civiles
[...] Les diasporas non contrôlées. Elles sont caractérisées par l'éclatement de leurs structures, le caractères libre et individuel des collectes et des contributions volontaires (Irlandais des Etats-Unis, Tunisiens de France . Les relations entre les mouvements politico-militaires et les réseaux criminels, en vue de financer un conflit, tendent à se développer dans les différentes communautés. La mondialisation des échanges agit comme un facteur déterminant de cette évolution, puisqu'elle favorise l'émergence d'économies de réseau à vocation transnationale. L'économie souterraine comme l'économie légale en bénéficie. Conclusion. [...]
[...] Les spécificités du commerce des drogues L'escalade des profits. Lorsque l'on sait que les prix du producteur au consommateur sont multipliés par 1000 à 1500 en moyenne pour la cocaïne et l'héroïne, cela peut inciter les guérillas à s'impliquer en aval de la production, dans la distribution ou encore la transformation. Le troc, l'échange de services et le tupperware Le troc, armes contre drogues, ou échange de services, se substitue souvent au paiement en espèce. Prélèvements sur les productions agricoles et rapport aux populations Les rapports entre les guérillas et les populations vont de la prédation à l'échange de service (protections . [...]
[...] Economies de guerre et Etat centralisé. Pour faire face aux problèmes de pénurie, d'inflation et de ravitaillement provoqués par l'embargo, l'Etat central, dans les économies de guerre classique, se renforce et s'organise : hausse d'impôt, recours à l'épargne forcée . Les nouvelles économies de guerre Ce sont celles qui se développent lors de conflits internes à un Etat, dans des pays généralement sous-développés. L'Etat voit dans le même temps son pouvoir s'affaiblir sous la pression de mouvements armés qui tentent de s'emparer de ses prérogatives. [...]
[...] Les économies de guerre dans les conflits internes, Jean-Christophe Rufin Pendant la première moitié du siècle, la rébellion politique a surtout concerné le monde ouvrier des centres industriels et urbains. Avec Mao, dès 1935, la rébellion communiste commence à toucher les campagnes. Au militant bolchevique succède le combattant. L'action politique prend avec la seconde guerre mondiale une forme franchement militaire et ouvre l'espace de nombreuses guerres civiles. Mode d'organisation élémentaire des économies de guerre dans les conflits internes Les économies de guerre fermées Une force de guérilla ou de rébellion opère à l'intérieur d'un territoire sans disposer d'autres ressources que celles qu'elle peut se procurer sur place. [...]
[...] Quel est son impact sur les économies de guerre ? Des soutiens politiques à l'aide humanitaire Jusqu'à la fin des années 1970, l'aide humanitaire n'était assurée que par la Croix-Rouge (CICR) et quelques ONG. Dans un monde bipolaire, où n'existaient que des conflits périphériques mettant en jeu les intérêts des deux Grands, toute intervention humanitaire d'un pays tiers aurait été perçue comme une ingérence inacceptable. L'intervention concernait les camps de réfugiés établis aux frontières des pays en conflit (Afghanistan), l'aide était peu acheminée à l'intérieur. [...]
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