LA GUERRE FROIDE ET SES CONFLITS LOCALISES (1947 -1953)
1 – La naissance des deux blocs :
2 – Le problème allemand
3 - L'expansion du communisme hors d'Europe
4 – Le face à face de deux camps et ses implications :
[...] Dans quel cadre peut-il s'opérer ? Fin du dispositif prêt-bail, qui doit être remboursé à la fin de la guerre ou restitué ; Prêts consentis par l'Export-Import Bank ; Les pays européens n'ont de surcroît pas de dollars (dollar gap) ; et donc reconstruction comporte un risque inflationniste ; De nouveaux instruments monétaires et financiers ont été créés : A Bretton Woods, en juillet 1944, on a choisi le retour au Gold Exchange Standard, en faisant du dollar le pivot du système international, car les Etats-Unis, détenteurs de 80% du stock d'or mondial sont seuls capables d'assurer la convertibilité de leur devise en or. [...]
[...] La guerre de Corée constitue un test pour le loyalisme japonais. En septembre 1951 (le les Etats-Unis signent un traité de paix avec le Japon, à la suite de la conférence de San Francisco. Le Japon renonce aux territoires acquis par la force et se replie sur l'archipel actuel. Le pays est promu au rang de sentinelle du monde libre, et le traité de San Francisco accorde aux Etats-Unis de nombreuses bases militaires au Japon. Dès le 1[er] septembre 1951, les américains avaient lié à San Francisco Australiens et Néo-Zélandais à leur dispositif par la création de l'ANZUS : un pacte de sécurité collective - Le face à face de deux camps et ses implications : Le camp atlantique : persuadés que l'URSS représente un danger mortel, les pays occidentaux réarment et s'unissent. [...]
[...] Une armée commune verrait ainsi le jour entre les Six, composée d'unités intégrées des six Etats : cela permettrait d'avoir des soldats allemands, sans armée allemande. Le traité instituant la CED est signé le 27 mai 1952. Ce traité est rejeté le 30 août 1954 par l'Assemblée nationale française. La solution de rechange est élaborée dans les deux mois qui suivent ce refus. Les accords de Paris, suite à une proposition britannique, transforment le 23 octobre 1954 l'UO en UEO, en y intégrant l'Italie et l'Allemagne. L'Allemagne y retrouve sa souveraineté et le droit de réarmer. [...]
[...] Le gel de la question permet à l'Allemagne de rentrer dans l'organisation strasbourgeoise. L'Allemagne signe également certains accords importants avec les Alliés : Novembre 1949, les accords de Petersberg mettent fin aux réparations en RFA ; Mai 1950, accord de Londres, prolongé par celui de New York (septembre 1950) lui permettent d'ouvrir un ministère des Affaires étrangères et de reprendre des relations diplomatiques avec tous les pays. Reste la discorde franco-allemande sur la Sarre. En 1949 et 1950, le gouvernement autonome sarrois et le gouvernement français signent une série de conventions qui permettent l'intégration de la Sarre dans l'espace économique français. [...]
[...] Elle souhaite donc remettre en question l'occupation quadripartite. En mars 1948, ils interrompent les travaux du conseil interallié et décident de confier le contrôle des voies d'accès vers l'Ouest à des Allemands de l'Est. Devant le refus des Occidentaux, Moscou bloque les voies d'accès. (Petit blocus de Berlin) En juin 1948, Fr, EUA, et RU se mettent d'accord à Londres pour unifier leur espace d'occupation et organiser dans cette trizone des élections à une assemblée constituante. Mais Paris réticent n'accepte qu'en contrepartie d'une Autorité internationale sur la Ruhr, qui exercerait un contrôle sur la Ruhr et sur l'économie allemande. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture