La guerre froide a pris fin sans donner lieu au grand désastre thermonucléaire que l'on a pu longtemps craindre (cf. les analyses des années 60'-70' qui n'imaginaient la fin de la guerre froide qu'à travers un conflit généralisé).
Cependant depuis la fin de la guerre froide, une centaines de conflits ont éclaté partout dans le monde. Alors que toutes les grandes guerres de ce siècle se sont terminées avec des espoirs de paix éternelles et de nouvel ordre mondial, régis par les grandes puissances du moment (cf SDN, ONU), il ne semble pas qu'un nouvel ordre mondial soit issu de la guerre froide. C'est la thèse d'A. FONTAINE selon laquelle les vainqueurs de la guerre froide n'ont pas essayé d'organiser la paix.
La fin de la guerre froide a eu des effets différents sur les conflits.
[...] De plus la démocratie n'est pas un phénomène irréversible. S'il les possibilités de guerre sont faibles entre vraies démocraties, assez faibles entre pays autoritaires, elles sont fortes en périodes de transition vers la démocratie car les institutions militaires deviennent un acteur politique. Par ailleurs, une politique de masse aboutit au nationalisme qui réunit les segments éclatés de la société. La guerre a de l'avenir, c'est l'analyse des relations internationales qui n'a pas d'avenir s'il ne s'intéresse pas à l'anthropologie et à la sociologie. [...]
[...] On compte morts dans ce conflit. Il s'agit d'un guerre de la "deuxième génération", c'est-à-dire non liée à la libération du territoire mais à la lutte pour le pouvoir ( la guerre que connait l'Algérie aujourd'hui est une guerre de "deuxième génération"). La fin de la guerre froide a transformé la nature de certains conflits ou a montré la vraie nature de certains conflits L'Afghanistan était un exemple de guerre de libération où l'idéologie islamiste et le libéralisme occidental étaient alliés. [...]
[...] Ils ne peuvent exister sans la guerre car elle entretient leur pouvoir. Elles se fondent sur la base du "narcissisme des petites différences". Les différents clans sont très proches à cause de leur proximité. Les chefs de guerre utilisent les massacres pour justifier ce que la mémoire collective ne prouve pas forcément: les haines ancestrales sont exagérées, mythifiées pou entretenir la guerre. Les massacres ont lieu principalement dans les villes: le récent exode rural a mélangé de façon insuffisante les populations Kigali, Sarajevo, Sebrénisca . [...]
[...] La guerre a-t-elle un avenir ? Selon Muller, la guerre n'a pas d'avenir, et ceci depuis le premier conflit mondial: c'est la présence de personnages particuliers qui a amené la deuxième guerre mondiale (Mussolini, Hitler). La guerre est d'autant plus obsolète qu'émerge un Etat-Marchand qui déteste faire la guerre. Selon Myke, un autre pouvoir que militaire apparait, le "soft power", non plus fondé sur la force mais sur l'attractivité et la prosperité de son modèle, grâce à la mondialisation des communications. [...]
[...] FONTAINE selon laquelle les vainqueurs de la guerre froide n'ont pas essayé d'organiser la paix. - La fin de la guerre froide a eu des effets différents sur les conflits La fin de la guerre froide a facilité le règlement de certains conflits En 1988, c'est la fin du conflit Iran-Irak (application de la résolution 188) grâce à la connivence des deux grandes puissances. Gorbatchev voulait en faire un signe d'une nouvelle approche des relations internationales. La seconde guerre du Golfe 1990- pays ( des membres de l'OTAN, des pays arabes, des membre du pacte de Varsovie) avec l'approbation de l'URSS. [...]
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