Besoins fondamentaux de l'humanité, malnutrition, pauvreté paysanne de masse, révolution verte, libéralisation du commerce international, stocks internationaux de fin de campagne, subventions aux agricultures, aide alimentaire aux pays alignés
Objectifs du millénaire pour le développement signé par la quasi-totalité des chefs d'Etats ou de gouvernements du monde lors du Sommet du millénaire organisé par les Nations Unies à New York en 2000: réduire de moitié pour 2015 au plus tard la proportion de la population mondiale disposant d'un revenu inférieur à 1$ par jour, ainsi que la proportion de la population souffrant de la faim.
Cette volonté politique internationale de subvenir aux besoins actuels et à venir de toute l'humanité, relayée par une opinion publique mondiale, vaut aussi reconnaissance du fait que le développement de l'économie mondiale et les politiques économiques et sociales au cours des dernières décennies ont été incapables de répondre aux besoins fondamentaux de l'humanité.
[...] Des systèmes intégrés à très grande complexité associant de nombreuses cultures et des élevages ont été mis au point dans les biovillages créés par M.S Swaminathan près de Pondichéry dans le sud de l'Inde. Mais d'autres scénarios peuvent bouleverser ce schéma d'une agriculture durable. Les changements climatiques également pourraient amener à d'importantes redistributions des capacités productives. Les OGM pourraient avoir leur place, dès lors qu'ils chercheraient à étendre à d'autres plantes des fonctionnements biologiques écologiquement utiles et sans danger. Et il faudra faire des choix de technologie et de production, la priorité devant rester l'alimentation. Mais se pose aussi le problème du contenu et de la qualité de l'alimentation. [...]
[...] En France= de personnes de plus de 15 ans sont en surpoids, plus de obèses. Aux États-Unis, 2/3 des adultes sont en surpoids obèses. Depuis 1998, l'OMS en parle comme d'une épidémie mondiale, avec pour conséquence d'accroître les risques d'affections chroniques. Sous-alimentation : Dans les PED, une personne sur en Afrique une sur des personnes sous-alimentées vivent en milieu rural. La majorité des gens qui ont faim dans le monde appartiennent à des familles paysannes, les plus touchés sont les femmes, surtout enceintes ou allaitantes, et les enfants. [...]
[...] En revanche, l'aide alimentaire ne paraît pas efficace pour réduire la pauvreté et pour favoriser le développement à long terme, car elle est liée à des conditions imposées par les donateurs et elle est instable. La planète pourra-t-elle nourrir dix milliards d'hommes ? Griffon M. Michel Griffon rappelle les accroissements de production agricole végétale qui seraient nécessaires, continent par continent, pour couvrir tout juste correctement les besoins alimentaires de la population humaine à l'horizon 2050 : les ordres de grandeur sont saisissants. [...]
[...] Le financement par des donateurs de l'achat de produits alimentaires dans les pays bénéficiaires eux-mêmes dans le cadre de leurs engagements au titre de la CAA est également considéré comme de l'aide alimentaire publique. L'aide alimentaire est catégorisée comme suit : -aide directe : exportée à partir du pays donateur, qui représente 85 à de l'aide totale ; -aide liée : le pays donateur impose par des réglementations ou des pratiques que les denrées et les services liés à l'aide, tel que transport, transformation ou emballage soient fournis par des entreprises du pays donateur. -opérations triangulaires concernant des denrées exportées à partir d'un autre PED. [...]
[...] Le niveau des efforts a réalisé malgré les ambitions modestes est saisissant : calculés en kilocalories, pendant les 5 décennies qui viennent les besoins devraient être multipliés par 2,3 en Asie en Amérique latine et dans les Caraïbes, et 5,3 en Afrique, tandis que l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient devront voir ses besoins multipliés par 2,5 à 3. Ces données par continent varient beaucoup par pays. Ex : le Ghana et la Côte-d'Ivoire devraient décupler leurs besoins, et l'Éthiopie les multiplier par 15. Pour aller vers une alimentation plus satisfaisante, ce sont les pays qui ont une nourriture de base constituée de racines et tubercules (igname, manioc) qui devront multiplier leur production végétale par 7. Puis les pays du tropique sec où l'alimentation est à base de céréales (mil, millet, sorgho) devront multiplier leur production par 5. [...]
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