La fin du rêve européen, François Heisbourg, zone euro, projet européen, Europe, division, désunion, monnaie unique, Brexit, Union européenne, Schröder, Merkozy, Hollande
Sortir de l'euro n'est pas forcément populiste, mais c'est pour sauver l'Europe.
Depuis 1945 : avec le projet européen, de plus en plus de pays font partie de l'Europe. Mais aujourd'hui, les 17 pays de la zone euro connaissent des problèmes à cause de la crise et ne veulent plus d'élargissement.
La résurgence de l'extrême droite n'est pas anormale en France, car déjà vu (le Pen 2002), mais nouveau pour Hongrie et Finlande. Heureusement, malgré la crise, les populations ont été patientes : rien n'a été bouleversé en Europe. À cause de la crise, si l'on veut suivre le niveau de croissance du reste du monde, il faut instaurer l'austérité (idée pas seulement allemande).
[...] À force, le risque est l'éclatement comme l'URSS. Le défi : gérer dans un système mondial désormais centré sur l'Asie Pacifique alors que l'Europe était le centre du monde depuis la Renaissance et que le monde était resté occidental. I. L'ETAT DE LA DESUNION : Les grandes crises sont des épreuves de vérité : un système fait pour le beau temps ne résiste pas à la tempête. Les crises divisent, car on pense qu'une petite partie de la population est responsable (Sud) + les citoyens ne se sentent pas acteurs de l'Europe donc division fatale. [...]
[...] Le Nord ne voudra peut-être plus risquer l'expérience de l'union avec le Sud Mais l'Union européenne peut exister sans l'euro et même le marché unique le peut Danemark, etc.) CONCLUSION : Il faut une thérapie de choc pour sauver l'Europe et mettre en place un fédéralisme fort. Si 2008 n'avait pas entrainé subprimes, la crise de l'euro aurait quand même existé. En effet, d'après le bilan des 25 dernières années : pas d'union politique ni de fonctionnement efficace de la monnaie unique. France a atouts et une démographie qui rend son potentiel de croissance énorme par rapport à Allemagne ou chine. Mais la procrastination actuellement menée nous conduit à la catastrophe (pour l'UE également). [...]
[...] Depuis 1945 : avec le projet européen, de plus en plus de pays font partie de l'Europe. Mais aujourd'hui, les 17 pays de la zone euro connaissent des problèmes à cause de la crise et ne veulent plus d'élargissement. La résurgence de l'extrême droite n'est pas anormale en France, car déjà vu (le Pen 2002), mais nouveau pour Hongrie et Finlande. Heureusement, malgré la crise, les populations ont été patientes : rien n'a été bouleversé en Europe. À cause de la crise, si l'on veut suivre le niveau de croissance du reste du monde, il faut instaurer l'austérité (idée pas seulement allemande) Ce problème, comme un cancer, revient malgré les petits traitements : il faut davantage de remèdes, plus rapidement et plus souvent. [...]
[...] Mais pas d'Europe possible sans la France et l'Italie, et ils ne sont pas faibles au vu de l'Espagne et Portugal ou même de l'Est. Espagne est très attachée à l'Europe et à l'euro même si les Catalans sont plus espagnols qu'européens selon les circonstances, et veulent l'indépendance (cf échec Écosse) L'UE compte pourtant plus que les volontés personnelles, aujourd'hui un éclatement ne mènerait pas à la guerre, mais à de féroces luttes économiques internes qui aggraveraient la situation. L'Europe n'a pas vraiment une idéologie précise partagée par tous les membres donc l'UE devient la victime collatérale du sauvetage de l'euro. [...]
[...] Du coup : pas de poussée protectionniste contre le plombier polonais Le problème n'est pas l'étranger les entreprises européennes et les métiers sont inadaptés à la demande mondiale + rôle de l'État trop pesant : normal d'être 28 pour rivaliser en taille et en PIB avec USA et Chine mais doit avoir plus de délégation de pouvoir. En effet, cela empêche des réponses urgentes et concrètes (cf. lourdeur du système cours Piboubes). À cause de ce blocage, pas d'espoirs de prospérité : l'Europe stagne depuis 6 ans (seule région dans ce cas). Le positif : pas de guerre on a tiré les leçons du 20e. [...]
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