Bruno tertrais est un politologue français qui s'est spécialisée dans la question géopolitique. Sa prise de position délicate en faveur de l'intervention américaine en Irak en 2003 traduit son inquiétude vis-à-vis de la prolifération des armes nucléaires. D'ailleurs, dans son livre La Guerre sans fin (2004), on comprend que Bruno Tertrais agit toujours dans le cadre d'une décélération d'une course à l'armement, quelle qu'en soit l'objet, mais ses positions sont globalement toujours pro-américaines. Partisan d'une attitude ferme contre le régime iranien en 2007, il condamnait également le régime syrien en 2013 et en 2015, confirmant son affiliation avec la position nord-américaine.
[...] Ce dernier aspect de la dissuasion nucléaire fait d'ailleurs dire à l'auteur que la plupart des processus décolonisateurs sont loin d'être achevés. Ainsi, la relation entre les états est impactée par l'obtention ou non de l'arme nucléaire. Le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) façonnent l'élaboration d'un ordre nucléaire mondial, d'une oligarchie nucléaire comme le dit l'auteur. Les cinq états membres de l'Agence internationale pour l'énergie atomique régit plusieures dizaines de pays qui ont de quoi fabriquer cette arme nucléaire. Le respect du droit international concernant l'existence sélective de l'arme nucléaire sert de cadre à toute une culture mondiale du nucléaire, qui permet de normaliser les pratiques nationales. [...]
[...] Fiche de lecture La France et la dissuasion nucléaire. Concept, moyen, avenir par Bruno Tertrais Bruno tertrais est un politologue français qui s'est spécialisée dans la question géopolitique. Sa prise de position délicate en faveur de l'intervention américaine en Irak en 2003 traduit son inquiétude vis-à-vis de la prolifération des armes nucléaires. D'ailleurs, dans son livre La Guerre sans fin (2004), on comprend que Bruno Tertrais agit toujours dans le cadre d'une décélération d'une course à l'armement, quelle qu'en soit l'objet, mais ses positions sont globalement toujours pro-américaines. [...]
[...] L'auteur revient assez largement sur les accords et désaccords entre La France, la Grande-Bretagne et les États-Unis. La diversité des moyens français (aériens, sous-marins etc) sont passés en revue afin de montrer que la dissuasion française se veut minimale, c'est-à-dire qu'elle n'a vocation qu'à défendre les intérêts français, et non à étendre ceux-ci. En conclusion, Tertrais évoque l'avenir nucléaire de la France et le maintien de la stratégie dissuasive telle qu'elle présentement conçue. Le maintien du consensus national devient un enjeu majeur devant l'actualité des catastrophes nucléaires, ou de la perspective de conflits à venir. [...]
[...] Du point de vue de l'auteur, la dissuasion est en réalité une initiative qui cherche à intimider ou prévenir d'une intention d'agir. C'est donc avant tout une négativité. L'aspect nucléaire de la sphère militaire devient une manière de prévenir d'une agression sans même que la menace ne soit portée à exécution. Cette absence de l'utilisation de la force laisse place à une idée difficilement conceptualisable pour l'ennemi, celle d'une apocalypse inqualifiable et irréparable. Cet imaginaire force l'opposition à reconsidérer sa menace, et à calculer rationnellement le coût d'une opération militaire. [...]
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