Dès le IIIe siècle éclate un conflit entre le christianisme et le paganisme (nom donné par les chrétiens à la fin de l'Empire romain aux cultes polythéistes). Alors que la religion chrétienne était fortement concurrencée par la culture païenne, base de la culture romaine ; le paganisme se voit concurrencé par de nouvelles formes de polythéisme.
Au IVe siècle, le christianisme devient religion d'État. Néanmoins, un clivage important naît entre la Rome d'origine païenne et la Constantinople chrétienne. Cette scission est décrite par K. Pomian : « À côté de la division nord-sud qui oppose les barbares aux civilisés, s'amorce aussi une séparation de l'Orient et de l'Occident au sein même de la civilisation romaine » (p 18). Avec l'arrivée du Ve siècle et des invasions barbares, cette séparation va s'accentuer.
Le Ve siècle voit la partie occidentale de l'empire ébranlée par des invasions successives de barbares. « L'histoire de cette époque est celle des désastres ». On assiste à un mélange des races, des cultures et des religions, néanmoins la culture romaine avec ses lois et sa langue subsiste.
L'espace latin se tourne vers le Nord, mais Rome demeure la capitale.
Le christianisme prend part à l'éducation des peuples barbares, mais assimile également de son côté des textes d'origine païenne. On assiste à une assimilation du passé de ces peuples dans l'Histoire. Une unification politique de l'Europe est-elle en train de se créer ?
[...] Ceux- ci fascinent l'Europe et l'Union Soviétique, par sa puissance ; pour d'autres, ils incarnent le culte de l'argent, des masses, de la mécanisation et de l'exploitation. L'Europe est sortie de la guerre non seulement amoindrie et déchirée, son esprit même a été atteint 222). De nouvelles vertus apparurent : le sentiment de faire partie d'un groupe, la haine de l'ennemi, mais aussi l'obéissance à un chef. Le nationalisme radical et le socialisme révolutionnaire se sont affrontés dans tous les pays instables comme l'Allemagne ou l'Italie. [...]
[...] Cependant, même si ce livre présente des qualités, il n'en est pas moins parfois flou, surtout au niveau des dates et des évènements, l'enchaînement des idées est parfois difficile à cerner, c'est pourquoi les personnes n'ayant aucune connaissance de l'Europe risquent de s'y perdre. [...]
[...] L'Angleterre et la France deviennent également hostiles à l'Espagne. Au XVIIe siècle, une nouvelle carte de l'Europe se dessine : la Grande-Bretagne et les Provinces-Unies sont désormais les puissances maritimes et la France domine le continent, alors que l'Espagne s'efface. Au même moment, les Habsbourg mènent la politique de la réforme catholique, ce qui renforce leur pouvoir et abolit les privilèges des princes et des nobles. Différents conflits éclatent, telle la guerre de Trente Ans, entre les états de la réforme catholique et les États protestants. [...]
[...] XVII / Les voies des nations. l'occident Les guerres révolutionnaires et napoléoniennes inaugurent en Europe la phase ultime de l'épigenèse des nations commencée plus de mille ans avant, quand les barbares franchirent le limes ( p 156). Pour se faire, les nations doivent tout d'abord s'affirmer les unes par rapport aux autres, c'est à dire déterminer les rapports de dominations, mais aussi, elles doivent trouver des solutions aux conflits intérieurs entre les différentes ethnies qui la composent. Cependant, il existe un lien plus fort que tout, qui unit ces ethnies : c'est le fait d'appartenir à une même collectivité. [...]
[...] Parallèlement à cette croissance industrielle, débute également le développement des transports, comme les chemins de fer ou les bateaux à vapeur lors de la première révolution industrielle, de la chimie lors de la deuxième révolution industrielle, puis de l'électricité et du moteur à combustion lors de la troisième révolution industrielle. À cela s'ajoute également bon nombre d'innovations, telles le cinéma, l'aviation, la découverte de nouveaux médicaments etc. Tout cela transforme l'économie, la guerre, la vie quotidienne, et accentue les différences entre les pays 179). [...]
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