Au vue de la géopolitique, qui a pour objet d'analyser les rapports entre l'espace et le politique et qui estime que la politique étrangère d'un Etat est fonction de ses données territoriales , la puissance territoriale, c'est-à-dire le contrôle de certain espace du monde est toujours à l'heure actuelle un facteur de puissance. Dès le début du XX° siècle, Mackinder qui fait parti de l'école Anglo-Saxonne divise le monde en trois zones, l'île mondiale ou heartland, constitué de la plaine s'étendant de l'Europe centrale à la Sibérie occidentale, qui rayonne sur la Mer Méditerranée, le Moyen Orient, l'Asie du sud et la Chine, les îles périphériques et l'Océan mondial, afin de démontrer que pour dominer le monde, il faut détenir ce heartland. En effet « qui tient l'Europe orientale tient le heartland, qui tient le heartland domine l'île mondiale, qui domine l'île mondiale domine le monde ». D'autres auteurs reprendront son approche géostratégique en la complétant ou modifiant comme notamment Spykman.
[...] Brzezinski qui énonce que les États unis pour rester dominants doivent prévenir toute hégémonie régionale et renforcer la coopération institutionnalisée[2]. Si l'ouvrage de Hatto et de Tomescu explique également cette idée, il se détache des autres ouvrages cependant en mettant l'accent sur le fait que l'influence américaine dans cette région ne repose pas que sur sa volonté, mais également sur une attente importante des pays d'Europe centrale et orientale. L'ouvrage explique les raisons de cette réceptivité et même de cet appel d'empire En effet, le parcours des auteurs politologues peut expliquer leur approche. [...]
[...] HAINE J-Y., les États-Unis ont-ils besoin d'alliés ? Payot et Rivages 379p. [...]
[...] Les États-Unis et la «nouvelle Europe»: la stratégie américaine en Europe centrale et orientale, Hatto R. et Tomescu O. À la vue de la géopolitique, qui a pour objet d'analyser les rapports entre l'espace et le politique et qui estime que la politique étrangère d'un Etat est fonction de ses données territoriales[1], la puissance territoriale, c'est-à-dire le contrôle de certain espace du monde est toujours à l'heure actuelle un facteur de puissance. Dès le début du siècle, Mackinder qui fait parti de l'école Anglo-Saxonne divise le monde en trois zones, l'île mondiale ou heartland, constitué de la plaine s'étendant de l'Europe centrale à la Sibérie occidentale, qui rayonne sur la Mer Méditerranée, le Moyen-Orient, l'Asie du Sud et la Chine, les îles périphériques et l'Océan mondial, afin de démontrer que pour dominer le monde, il faut détenir ce heartland. [...]
[...] Elle se concentre sur les questions de démocratisation et de sécurité en Europe centrale et orientale. Le gouvernement de Washington a développé une stratégie intégrale pour influencer l'Europe de l'Est. Cette stratégie n'utilise pas que l'élément militaire et est en ce sens plus complexe, incluant des éléments de soft power tels que ceux culturels, technologiques, mais utilisant également une puissance intermédiaire entre celles douce et dure, la puissance économique. Le recours à la puissance douce a commencé dès le début de la guerre froide à travers l'utilisation des médias et s'est considérablement accentué et quelque peu modifié depuis. [...]
[...] Ces deux pôles sont par conséquent sous surveillance et affaibli J-Y Haine rejoint cette idée en énonçant que le maintien de l'OTAN à l'heure actuelle n'a plus lieu dans le souci de préserver la sécurité, mais plutôt de préserver leur prédominance et leur statut de première puissance[3]. La dichotomie entre la vieille et nouvelle Europe, dont Donald Rumsfefd est le parrain, est ainsi accentuée par le jeu des États-Unis. La nouvelle Europe est partagée entre son atlantisme et son européanisme. L'intervention en Irak en 2003 a bien montré les divergences existant au sein de l'Union européenne. [...]
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