Nicole Guedj a écrit ce livre "Pour des casques rouges à l'ONU" afin d'optimiser l'action humanitaire dans le monde : elle souhaite que l'ONU crée un équivalent humanitaire aux Casques bleus, les "Casques rouges". L'auteur remarque que beaucoup de moyens sont engagés pour aider lorsqu'il y en a besoin, mais elle déplore un gaspillage des ressources, une mauvaise organisation. Le rôle des Casques rouges serait alors d'encadrer les aides envoyées sur place. L'auteur a alors créé la Fondation Casques rouges afin de soutenir ce projet, de lui donner des bases et espérer qu'il voit le jour le plus tôt possible.
[...] C'est ainsi qu'a été créée la Croix Rouge après la signature de la première convention de Genève en 1864. Puis l'Organisation des Nations unies sera créée et permettra, à l'aide de ses nombreuses agences, d'aider de nombreux pays à se développer. Enfin l'auteur évoque l'apparition des ONG et l'évolution de leurs actions. Dès le début s'est posé le problème de coordination dû à leur grand nombre. La nécessité d'un organisme international pour les guider s'est fait sentir à plusieurs reprises. [...]
[...] Néanmoins, si j'ai un reproche à faire, ce serait que l'auteur met beaucoup en avant ses bonnes idées, bonnes actions. Elle ne parle pas d'échec total et met peu en avant quelqu'un d'autre qu'elle. Sachant que nos paroles ont moins de poids lorsque l'on fait cela, j'espère que cela ne nuira pas au projet. Pour conclure, j'espère donc que l'idée de Nicole Guedj aboutira. J'aimerais voir les résultats que peuvent apporter ces Casques Rouges. Leur potentiel est vraiment important, il serait plus que dommage que cette idée ne soit pas mise en œuvre. [...]
[...] Mais elle déplore un gaspillage des ressources, une mauvaise organisation. Le rôle des Casques Rouges serait alors d'encadrer les aides envoyées sur place. L'auteur a alors créé la Fondation Casques Rouges afin de soutenir ce projet, de lui donner des bases et espérer qu'il voit le jour le plus tôt possible. Dans l'introduction, l'auteur constate qu'il existe une réelle envie des gouvernements et Organisations Non Gouvernementales (ONG) d'aider en cas de catastrophe. Ceux-ci sont prêts à mettre à disposition de nombreux moyens. [...]
[...] En arrivant sur les lieux, ils évalueraient les besoins et partageraient alors leurs conclusions et conseils. Chacun des chapitres démontre ainsi le besoin d'organisation des aides humanitaires et donc le besoin d'une structure internationale pour les encadrer, leur donner une certaine autorité, leur apporter un gain de professionnalisation, de coordination et surtout d'efficacité, de rapidité d'action. Les Casques Rouges seraient une force neutre, légitimée par l'ONU et aidée par l'OCHA. En guise de conclusion, Nicole Guedj fait un appel à la mobilisation de tous afin que les Casques Rouges soient enfin créés. [...]
[...] Ils auraient la responsabilité de protéger, ce qui est une des missions fondamentales de l'ONU, en cas de catastrophes naturelles et de conflits armés entrainant des besoins humanitaires, éventuellement en complément des Casques Bleus. Ils seraient envoyés sur demande des ONG et des pays concernés ce qui résoudrait la crainte d'ingérence. Les Casques Rouges auraient un quartier général en relation avec les gouvernements et des centres régionaux en relation avec les acteurs locaux. De même, ils permettraient, avec peu d'investissements au départ, d'optimiser les ressources humaines et monétaires allouées en cas de crise humanitaire, d'anticiper et d'agir plus vite car c'est dans les premières heures que l'aide est la plus efficace. [...]
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